Quand l’argent du pétrole sert à se faire une place dans le football, dans la conquête de l’espace et … dans le jeu vidéo !

Et oui, on le sait, le pétrole ça rapporte de l’argent à celui qui le produit. Pour celui qui l’utilise, c’est juste un peu différent…

Vous avez probablement en tête​ ces images de belles îles artificielles ou de ces immenses tours flambantes neuves à Dubaï et Abou Dabi ?

Tout cela, c’est le fruit du pétrole, mais surtout, c’est le fruit du refus d’ajuster la production de brut pour maintenir des prix raisonnables en cas de crise économique mondiale. Ce fut le cas en 2008 et ce fut encore le cas en 2022. Le résultat est là, l’argent coule à flot pour certains et s’épuise très rapidement pour d’autres. 

Mais ne vous méprenez pas, je ne cherche pas du tout à montrer les riches du doigt, ce n’est pas du tout le genre de la maison. Deux choses sont intéressantes néanmoins quand à l’utilisation de cet argent : 

Tout d’abord la diversité des domaines dans lesquels il est investi et les penchants de ceux qui possèdent cet argent pour des passions occidentales. Le second est plutôt d’ordre géopolitique, car il redessine clairement le monde…

Et si l’Orient était ​​en train de se redessiner nettement ?

C’est une réalité, le monde change… 

Il change même tellement à un tel point que parfois, on ne peut s’empêche​r de penser​ qu’il se dessine différemment. Bien entendu les frontières physiques restent ce qu’elles sont et à ce niveau rien ne change. En revanche, culturellement, tout semble se modifier…

Les tensions entre occidentaux et russes l’ont à nouveau divisé. Alors qu’on aurait pu se réjouir des tentatives de rapprochement – voir même plus, si cela avait été possible – lors des deux mandats de Boris Yeltsin dans les années 90. Aujourd’hui, la réalité nous explose en pleine figure et nous  devons accepter qu’une nouvelle guerre froide s’est à nouveau déclenchée. Il faut dire que Vladimir Poutine entretient une hostilité importante envers l’Occident et que la population russe – faute d’information – a plutôt tendance à abonder dans son sens. Étrangement, par ailleurs, parce que finalement, il n’y a pas grand chose qui nous différencie des russes. Avec un dirigeant moins hostile, Russie et Occident pourraient très bien ne faire qu’un. Bon, avec Poutine, c’est de toute façon hors de question et la Russie est aujourd’hui, une entité bien à elle, avec les pays qui la soutiennent (Biélorussie, Tchétchénie, etc). 

Voyons un peu ce qui se passe autour…

Juste à côté​, nous avons évidemment le dragon chinois​ et ses satellites. Bien entendu les rapports sont difficiles entre Pékin et ses voisins, mais néanmoins culturellement, des pays comme le Vietnam, le Cambodge ou bien encore le Népal vivent au même​ rythme, et sous une influence très nette du géant voisin. Nous pourrions qualifier cette partie de la planète comme un Monde Asiatique. Attention, le Japon, la Corée du Sud et Taiwan doivent être, dans la logique que nous suivons ici, considérés​ comme des pays occidentaux, c’est-à-dire en accord avec les valeurs de l’OCDE. 

Après ce monde asiatique mené par la Chine, nous avons ensuite l’Inde qui possède une identité culturelle bien à elle (malgré la multitude de cultures en interne). Nous avons ensuite l’Afrique subsaharienne et enfin – toujours dans cette logique – nous avons l’Orient…

Un Orient bien différent de ce qu’il était au XIX° siècle, quoique…

Par Orient, il est important d’écarter ici, toutes notions géographiques, raciales ou ethniques, car – vous allez le voir – ces dernières n’influencent en rien les cultures, bien au contraire. Les malaisiens et les indonésiens, bien qu’asiatiques ont adhérés à une culture coranique, alors que pourtant très proche géographiquement, ce n’est pas le cas des japonais. Pour définir l’Orient, il serait plus juste de se référer à la religion. Elle est d’ailleurs la seule dans le monde à s’investir dans la plupart des aspects de la vie d’un individu. C’est ce qui fait d’elle sa caractéristique principale.

Selon cette logique on pourrait qualifier d’oriental, tous les pays dans lesquels la religion musulmane est majoritaire. Et si on observe les choses sous cet angle, on se rend compte qu’ils sont nombreux et il ne faut pas réfléchir longtemps sur le fait que si une capitale idéologique orientale pouvait exister, elle se situerait sans aucun doute au Moyen-Orient. Pas pour une position géographique centrale, encore une fois, par rapport aux autres pays, mais plutôt​ par rapport aux différents projets qui y sont en ce moment en plein développement (et surtout de l’argent qui s’y trouve).

En dehors des investissements à l’étranger – nous allons y revenir – ces projets concernent aussi bien la conquête spatiale que la construction de villes futuristes. Et les deux ont un lien en commun et c’est bien de conquête spatiale qu’il s’agit​ !

Regardons vers les étoiles…

Si les pays du Moyen Orient ne sont pas aussi avancés sur la conquête spatiale que les trois acteurs historiques que sont les Etats-Unis, la Russie et l’Europe (très rapidement rattrapés par les chinois), ils possèdent deux atouts de premier ordre : des milliers de milliards de dollars à dépenser et des régions désertiques à ne plus savoir qu’en faire. Un désert, ce n’est jamais facile à apprivoiser mais c’est une opportunité dans le cadre de recherches pour l’implantation de l’homme dans des zones extra-terrestres arides. Ces deux éléments combinés font des Emirats Arabes Unis (qui font partie des trois nations à avoir envoyé une mission vers Mars en 2020), de l’Arabie Saoudite, d’Oman ou du Koweït – pour ne citer que ceux-ci – un véritable centre idéologique (un peu comme la Silicon Valley le seerait pour l’Occident).    

Si vous avez le moindre doute sur le fait que la carte du monde se redessine, regardez vers les étoiles : 

Quelles sont les nations qui s’y aventurent ?

Les occidentaux, les russes, les chinois, les indiens et les Emirats Arabes (et dans la logique que nous poursuivons ici, le monde oriental, donc l’Arabie Saoudite)…

Cela veut dire aussi que des sociétés très attachées aux valeurs traditionnelles – ce qui n’est plus le cas en Occident avec l’explosion de la contre-culture dans les années soixante – sont progressivement en train d’opérer une mutation. 

On connaissait l’appétit vorace des pays du Moyen-Orient pour le football, un sport universel mais aussi un des principaux symboles occidental, qui a séduit toutes les cultures de part le monde. Aujourd’hui il semble que cet appétit pour ces tendances bien de chez nous, s’oriente (étrangement) vers… le jeu vidéo !

Et oui, il semble que le prince héritier saoudien, Mohammed bin Salman, via son fond d’investissement Public Investment Fund va injecter 38 milliards de dollars dans des studios de création de jeu vidéo. A noter que l’Arabie Saoudite (et oui le pays est très centralisé) détient une participation d’un peu plus de 8% dans le capital de Nintendo.

On ne sait pas encore trop bien ou tout cela va nous mener, mais entre le football, l’e-sport et le jeu vidéo, qui sont de gros – très gros – générateurs d’argent, on peut se demander s’il s’agit d’une attraction naturelle pour les affaires ou si les besoins en cash sont tellement énormes pour arriver à d’autres fins…

Peut-être faudrait t-il regarder vers les étoiles pour trouver les réponses à cette question ?

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