Pirate, à toi qui m’a volé une partie de ma vie…

Le romantisme, ce n’est pas vraiment mon truc, mais je dois avouer qu’en me volant mon compte Facebook, tu m’as volé une partie de moi-même. Et cela me blesse au plus profond de moi !

Sournoisement, tu t’es introduit dans ma vie, tu l’a usurpée et tu as changé tous les paramètres de la mienne pour les remplacer par ton immonde adresse e-mail. Avec comme résultat que je ne peux même plus contrôler ce que j’ai moi-même créé…

Je devrais peut-être te remercier pour m’avoir fait partager cette expérience à la fois étrange mais surtout terrifiante. Celle d’avoir été privé d’une partie de moi-même parce que simplement quelqu’un d’aussi pervers que toi l’a décidé pour moi ?

Peut être devrais-je te remercier aussi de m’avoir fait réaliser que nous ne devrions pas utiliser cet outil technologique extraordinaire pour pouvoir construire un monde meilleur ? En nous battant notamment contre des empires commerciaux ou politiques sans scrupules, tout simplement parce nombre d’entre nous voulons construire un monde meilleur.

Qu’as-tu fais ?

Tu as pris en otage un compte Facebook personnel auquel était relié deux pages auxquelles je tenais beaucoup…

La première à été crée en 2013, la seconde au début de l’année 2019. Les deux poursuivaient un but commun, celui de promouvoir la créativité !

Non pas cette créativité sombre, que tu t’obstines à imposer aux autres par des vulgaires actes de piraterie, de vol, voir même d’intimidation… Mais bien une créativité orientée vers quelque chose de constructif. Pour qu’un maximum de gens utilisent leur potentiel fantastique, non pas pour faire du mal aux autres mais bien pour enrichir leurs vies.

Ce que tu m’a volé, c’est plusieurs années de souvenirs, de rires, de tendresse, de partage de richesses intellectuelles et d’intelligence. Des choses que tu n’es pas vraiment en mesure de comprendre. Ce qui explique probablement ton acte infâme…

Que t’ai-je fais moi, pour que tu me traites comme tu le fais ?

Nous ne nous connaissons même pas, mais pour quelques misérables euros, dollars, livres, dinars ou que sais-je encore, tu m’a volé une partie de ma vie. Et cette partie de vie, ta minable rémunération, quelle qu’elle soit ne pourra jamais la remplacer…

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