Quel futur pour le logement ?

S’abriter par n’importe quel moyen et habiter un espace est un des besoins fondamentaux des humains depuis plusieurs millénaires. Nos ancêtres habitaient dans des cavernes, protégés des fauves et de toutes les espèces qui pouvaient leur nuire. Bien des millénaires plus tard, ils se sont équipés d’armes et d’outils pour renforcer leurs habitats, jusqu’à construire des châteaux forts qui pouvaient aussi servir de refuge aux populations avoisinantes.

La renaissance a cependant progressivement retourné les impératifs de protection de ces châteaux en les transformant en demeures beaucoup plus confortables, mais aussi beaucoup plus esthétiques…

Et le Design fût !

Bien entendu, il faudra encore de nombreuses années avant d’en arriver au stade du confort habitable et esthétique dont nombre d’entre-nous jouissent aujourd’hui. Mais il aura aussi fallu gravir de nombreux obstacles pour que nous arrivions à ce point . Il suffit de penser au concept de la salle de bains – qui est très récente, au regard de l’histoire – pour s’en rendre compte.

L’exode des populations vers des villes toujours un peu plus peuplées (lentement à partir du moyen-âge) et ayant du mal à subvenir aux besoins sanitaires internes, à partir de la fin du XVI° siècle, vont générer des problèmes importants liés à l’insalubrité des logements et des rues, ce qui va générer des problèmes d’hygiène fondamentaux. Ceux-ci vont d’ailleurs être à la source de nombreuses épidémies…

Il faudra néanmoins attendre la première révolution industrielle, à la fin du XVIII°siècle, pour que ces villes puissent s’adapter à la venue, toujours croissante, de gens qui arrivent pour y chercher du travail. Mais cette révolution industrielle va apporter elle-aussi son lot de malheurs à toutes ces populations venues chercher le bonheur, dans ce que sont devenues des mégapoles désordonnées, horribles, sombres, soumises à une criminalité intense et où l’on a du mal à respirer.

C’est en réalité, la seconde révolution industrielle qui va donner aux populations des villes les moyens suffisants pour pouvoir s’en extraire et désormais habiter dans les habitations cossues des banlieues dans lesquelles beaucoup d’entre-nous vivons encore aujourd’hui…

Une situation loin d’être brillante mais néanmoins évolutive !

L’évolution croissante de la médecine dans la première partie du XX° siècle, les moyens de transports, l’électrification du parc immobilier mondial, les nouveaux moyens de communications, l’apparition de millions de nouvelles entreprises et des opportunités d’emplois qui surgissent à l’époque de tous les côtés, ainsi que les nouvelles normes d’urbanisme rendant les zones d’habitation enfin salubres (et c’est sans compter sur un enseignement désormais obligatoire qui s’installe un peu partout dans ces banlieues résidentielles), ont contribués très largement à l’épanouissement de ce que l’on va appeler par la suite… les classes moyennes. En d’autres termes,celles qui jouiront désormais d’un confort de vie jamais atteint dans l’histoire !

Bien entendu, tous ne jouissent pas encore au XXI°siècle des moyens de faire appel à leur banquier et à un architecte pour construire l’habitat dont ils rêvent, mais les choses évoluent doucement. Du moins, cette affirmation est à relativiser, car ces mêmes choses n’évoluent pas forcément positivement dans un sens radical, mais elles se transforment, grâce notamment à la technologie :

On peut le déplorer, mais de plus en plus, des jeunes couples, même s’ils travaillent tous les deux – ont du mal à joindre les deux bouts et ne peuvent plus forcément se permettre d’acheter un habitat, avant au moins d’avoir travaillé plusieurs années. Mais cette situation frustrante a aussi donné lieu à de nouvelles méthodes de consommation, qui pourraient elles aussi, à termes, donner naissance à de nouvelles technologies avec lesquelles tout en chacun pourrait s’épanouir, et cela vaut aussi pour les plus démunis…

A quoi ressemblera le logement dans le futur ?

Si l’on veut répondre à la question de ce à quoi ressemblera un logement dans le futur (nous parlons surtout ici de standards occidentaux qui pourraient inspirer par la suite le reste du monde), il faut avant tout se pencher sur les différentes conséquences économiques que les actuelles administrations du monde entier sont en ce moment en train de mettre en place. D’un certain côté, il faut avouer qu’elles ne sont pas vraiment brillantes, mais cependant, les moyens technologiques mis à notre disposition aujourd’hui minimisent nos besoins d’espace, de matériaux et d’équipement mobilier dont nous avons besoin pour vivre :

Nous le voyons très clairement aujourd’hui, les constructions privées sont clairement moins vastes que celles qui l’étaient dans les années 1980. Cependant, elles sont beaucoup moins énergivores et beaucoup plus économiques que par le passé. La démographie, elle aussi est en pleine chute un peu partout dans le monde, et cette chute des natalités diminue elle-aussi le besoin d’espace habitable. Nous nous orientons donc vers des habitations plus petites, beaucoup plus sophistiquées technologiquement, beaucoup moins énergivores et beaucoup plus minimalistes. Des habitats dont nous serons plus, à long terme, des utilisateurs plutôt que des propriétaires. Il suffit de rouler quelques kilomètres sur les autoroutes du monde pour se rendre compte de la quantité des moyens d’habitations mobiles que l’on peut croiser…

Deux termes viennent à l’esprit lorsque l’on parle d’un outil susceptible d’accueillir à la fois un logement et en même temps une mobilité, plutôt que de les dissocier :

Il s’agit bien entendu de la technologie, mais aussi des infrastructures. La  première permettant à la fois le confort au sein même du véhicule (ou de l’habitat quel qu’il soit, et cela concerne aussi la taille de celui-ci), ce qui signifie aussi l’accès à internet, les moyens liés à l’économie d’énergie et les communications au sein même du véhicule. Le second offrant les endroits susceptibles d’opérer les différentes étapes de maintenance du véhicule à court et à long terme. Cela comprend aussi une possibilité d’obtenir des espaces hybrides entre les infrastructures et les véhicules (des tiny house en location temporaires par exemple ou encore des systèmes bien plus attrayants comme des bateaux prévus pour naviguer de manière autonome en eaux douces). Une fois que ces deux éléments seront développés et assemblés de manière globale, il y a beaucoup de chances pour que notre mode de vie change radicalement. 

Reste à savoir comment nous allons nous séparer de nos anciens démons, imposés par les précédentes révolutions industrielles comme par exemple l‘obligation de prouver une adresse à des fins fiscales ou bien encore de devoir inscrire nos enfants dans des écoles bien réelles et fixes, plutôt que de les inscrire dans un type de scolarité permanente en ligne ?

Une chose est certaine, c’est qu’à partir d’un statut nomade, l’humain est devenu, avec le temps, sédentaire. Aujourd’hui il semble que nous sommes à un stade où nous allons être forcés d’adopter, faute de moyens financiers, un système qui se situe entre les deux. Et nous ne le devrons non pas à une jeunesse qui va nous servir de modèle, mais à des conditions économiques de plus en plus difficiles qui vont – comme de coutume – nous inciter à la créativité !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

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