Les titres destructeurs…

Nous n’en sommes pas fan sur ce site et nous pensons qu’il faut vraiment en finir avec…

Qu’est ce qu’un titre destructeur ?

Un titre destructeur dans un article vous annonce dors et déjà la couleur sur le fait qu’il y a une bête à abattre et que l’on fait tout ce que l’on peut pour participer à la chasse. Ce même en n’étant pas du tout convaincu que cette chasse aie une véritable raison d’être…

Une bête à abattre…

La proie, c’est bien entendu ces grandes méchantes entreprises que les syndicats (et par extension la presse) haïssent. Tout particulièrement les entreprises technologiques américaines qui ont – on ne peut pas le nier – une très mauvaise presse.

Nous savons pourquoi…

Beaucoup d’institutions – publiques ou privées – voient très mal la main mise faite par cette poignée d’entreprises hors normes, qui leur fait de l’ombre et qui menacent leur existence.

Pire encore, elles revendiquent pleinement et ouvertement cette volonté.

Le point commun entre les deux, c’est bien entendu la presse. Porte parole des institutions, la presse s’exécute et n’hésite pas à brandir des gros titres destructeurs afin de donner plus d’ampleur à ses deux représentants.

Jeff Bezos va ouvrir une école maternelle gratuite dans laquelle l’enfant sera le client…

« Jeff Bezos va ouvrir une école maternelle gratuite où ‘l’enfant sera le client’»

C’est le titre d’un article de Business Insider, du 23 septembre dernier…

Et oui le grand méchant Jeff se lance à la conquête des écoles maternelles.

Voyons cela de plus prêt…

De l’article on retient tout d’abord ce titre « L’enfant sera le client ».

Personnellement, j’ai l’impression que c’est purement sarcastique. 

Bezos a effectivement dit que l’enfant serait le client, mais il aurait peut-être été plus complet d’expliquer ce qu’il entendait par là. Et pour cela, il faut aller chercher dans l’ADN de l’entreprise de Bezos. C’est-à-dire renforcer l’écoute du client, éliminer les causes d’insatisfaction, supprimer les contacts à faible valeur ou alors super former et enchanter les clients. Une des règles fondamentales du management chez Amazon, c’est justement l’obsession du client.

Transposé au monde de l’enseignement, cela dénote bien évidemment très fortement avec le système scolaire classique. Par ailleurs Amazon fonctionne sur un système d’amélioration constant, une règle qui fonctionne plutôt bien, surtout dans le cadre scolaire.

En outre, on ne retiendra pas forcément de l’article que l’école s’inspire du système Montessori. Système par lequel Jeff Bezos et des dizaines d’innovateurs (dont les fondateurs de Google) sont eux-même passés.

On peut donc remarquer que c’est assez habile de sa part de commencer là où tout commence. C’est-à-dire à partir de 3 ans. D’autant plus que ce type d’école va former les futurs créateurs qui iront probablement alimenter en matière grise les laboratoires d’Amazon.

A oui, dernier petit détail : l’école est gratuite – située dans une zone défavorisée – alors que la moyenne des écoles maternelles (il n’y a pas d’enseignement maternel public au USA) est de 10.000 dollars par an.

A mon sens, c’était plutôt l’initiative qu’il fallait saluer plutôt que de mettre en avant un propos soit incompris, soit dont on ne voulait pas – tendance oblige – comprendre le sens.

Enfermés à vie, comment Apple tente de faire de vous des prisonniers…

Revenons sur deux articles…

Le premier venant du site Le Temps, intitulé « Enfermés à vie dans l’univers Apple » et le second provenant de L’express intitulé « Comment Apple compte garder les utilisateurs prisonniers de son univers ».

Vous l’aurez deviné, ces deux articles évoquent la volonté d’Apple de persévérer dans ce qui fait partie de son ADN : le circuit fermé.

Faut-il rappeler qu’Apple est à peu près le seul à avoir réussi cet exploit ?

Beaucoup, y compris des géants comme IBM, se sont cassé les dents en voulant sceller les verrous d’un écosystème qui se veut absolument ouvert.

Sooooo, and the problem is ?

Le problème est que les titres ne correspondent pas vraiment au contenu…

Le premier aborde l’aspect technique sur lequel Apple se dirige et on s’en doute, sur le fait d’être complètement indépendant d’autres fournisseurs comme Intel. Le second article se concentre sur le fait qu’Apple n’invente plus grand chose de nos jours (c’est faux, mais effectivement Tim Cook n’est pas Steve Jobs) et que l’entreprise se concentre plus sur le fait d’améliorer des produits déjà existants censés conforter l’utilisateur dans l’univers Apple.

Jusqu’ici, rien n’interdit d’avoir une stratégie d’entreprise pour fidéliser ses clients. Quiconque à travaillé un tant soi peu dans le Marketing ou dans la publicité sait que le fait de fidéliser ses clients coûte moins cher que d’aller en chercher des nouveaux. Et cela est d’autant plus valable pour une firme qui a tout misé sur une expérience client se démarquant de tout le reste (du moins en ce qui concerne son propre marché).

Venons-en au fait…

Je suis loin – faute d’esprit mathématique – d’être un bidouilleur. Et c’est pour cela que j’apprécie les produits et les services d’Apple. Ils sont intuitifs, clés sur porte et absolument irréprochables (du moins du point de vue de quelqu’un qui n’est pas professionnel en informatique). Devrais-je leur en vouloir pour développer des solutions interchangeables avec les produits et services que je veux acheter chez-eux ?

Bien entendu, non !

J’achète un package parce que cela me convient, me plaît et me rend plus efficace dans ma vie et mon travail. Si ce package ne me plaît plus, je change de fournisseur et cette liberté que je sache, Apple ne m’empêche pas de l’avoir. A moins que quelque chose m’ait échappé !

Artistes dans l’âme, nous avons choisi pour conserver l’esthétique de ce site, de travailler avec un système simple, net et efficace… Pas de pub, rien que du sponsoring et du bonheur !
Ce contenu n’est pas sponsorisé. Il nous paraissait intéressant dans le cadre de cet article et nous avons décidé de le faire suivre…
Plus d’infos pour sponsoriser nos articles…. 

Prêts pour la suite ?

En guise de conclusion, on le savait déjà mais il est aussi important de le rappeler : à chaque information que vous regardez ou lisez, rappelez-vous qu’elle aura toujours un léger parfum de fraise et nous n’échapperont pas non plus ici à la règle. Nous sommes ouvertement sur ce site, pro-Tech et clamons tout aussi ouvertement l’indépendance de l’individu par rapport aux institutions.

D’une manière ou d’une autre, il semble que la presse francophone ai subit une influence non négligeable de la contre culture française de la fin des années 60. Largement antinomique avec la contre-culture américaine de la même époque, puisque cette dernière était anarchiste et non marxiste comme son homologue (le moins d’État possible d’un côté, le plus d’État possible de l’autre).

Aujourd’hui, les deux esprits qui auraient pu s’allier à l’époque son désormais des frères ennemis…

L’un œuvrant pour l’indépendance de chacun de nous, l’autre œuvrant pour son enfermement.

A vous de voir qui est l’un et qui est l’autre…

Rappelez-vous que les titres des médias dits très sérieux, peuvent eux-aussi mentir !

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