L’année se termine le 23 décembre…

Et oui, cette foi ça sent bon la fin… 

L’année 2021 se termine et il est temps de faire place à d’autres occupations moins routinières. Après la fête, nous allons assister aux rétrospectives et avant de commencer une nouvelle année (qui commencera par des soldes), nous allons bien entendu, faire des bonnes résolutions qui pour la plupart ne tiendront que quelques jours…

Nous allons donc faire la même​ chose que ce que nous faisions dans les années 80, 90, 2000, 2010 et ce que nous avons fait à la même époque l’année passée. Bref nous perpétuons une routine occidentale indécrottable, qui pourrait même nous faire croire que les choses ne changent finalement pas vraiment. 

The future is now…

Tout au long de l’année, de nombreuses idées qui n’étaient auparavant que des chimères sont devenues des réalités. Du côté de l’espace surtout avec le tourisme spatial, le transport privé de passager vers l’ISS, l’internet venant des étoiles, des relevés géologiques importants sur le sol martien, qui fut survolé pour la première fois par un hélicoptère. Demain, le 24 décembre, c’est le plus impressionnant télescope spatial jamais créé (James Webb) qui décollera de Guyane et qui dans les prochaines années va nous révéler des milliards de données qui vont servir à l’exploration et à la compréhension de l’univers. Du côté du véhicule autonome et des drones, nous avons aussi quitté le domaine expérimental et nous sommes passés au développement commercial. L’intelligence artificielle s’est développée elle aussi considérablement et est entrée un peu plus dans nos vies. La puissance des nouvelles batteries, les performances exponentielles de l’énergie solaire et éolienne et la puissance des microprocesseurs, nous ont encore fait faire de grands pas en avant pour nous rassurer sur nos besoins énergétiques futurs. Le télétravail et la télémédecine se sont développés considérablement et entrent progressivement dans les mœurs et les coutumes. On pourrait encore parler de cette fantastique campagne de vaccination mondiale et surtout de la rapidité avec laquelle nous avons pu nous adapter à une situation cauchemardesque, qui aurait pu être beaucoup plus importante. Et tout ceci ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres…

Mais le scepticisme est récurrent !

Oui, le monde bouge même si certaines problématiques semblent nous faire reculer ou stagner. On craint toujours pour la destruction des ressources de la planète et pour le réchauffement climatique. A juste titre puisque le nombre de catastrophes climatiques n’a jamais été aussi élevé. D’autant plus que rien ne semble véritablement bouger tant du côté politique que du côté​ industriel. Mais nombre d’entre nous ont adapté malgré tout, nos comportements pour compenser cet immobilisme et même si ce n’est pas suffisant, c’est toujours un pas de plus en avant. Du côté de la pauvreté, on peut déplorer qu’elle ne soit pas encore éradiquée, mais elle recule toujours un peu plus d’années en années, même si l’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse. Du point de vue des tensions politiques entre l’occident, la Chine et la Russie, les choses se  corsent toujours un peu plus aussi et cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas été si proches d’un conflit armé avec les deux superpuissances de l’est. Du côté du pouvoir d’achat – chose qui concerne tout le monde – le chômage est toujours présent mê​me si certaines professions recrutent et manquent de personnel. Oui, la crise sanitaire à fait des dégâts irréparables en vies et a augmenté encore un peu plus la dette publique mondiale. Oui, le monde n’est pas complètement rose et les problèmes existent aussi. Destruction de cette planète qui nous fait vivre, immobilisme politique, répartition inégale des richesses, tensions entre les pays, manque de pouvoir d’achat et augmentation d’une dette publique qui deviendra tôt ou tard insupportable pour le contribuable… Telles sont les plaies que nous devons soigner. On ne peut néanmoins que constater que là où les choses évoluent dans le sens positif – dans le secteur technologique – elles ne font que stagner au mieux, se dégrader au pire, dans les domaines politiques et industriels.

Les failles des uns font les opportunités des autres…

C’ est une chose importante qui différencie fortement les décennies du siècle passé à celles que nous vivons maintenant : nous ne stagnons plus dans un monde qui se veut immobiliste par excellence. Qu’on le veuille où non, les problèmes que nous vivons au quotidien trouveront une solution avec le temps. Et cela ne viendra pas des institutions mais bien de ces startups qui deviendront par la suite des géants technologiques et de nous même. Plus que jamais, trois forces se confrontent sur la terre : Le monde technologique, mère nature et le marché (politique et industries confondues). L’une souffre, l’autre balance entre sa protection ou sa destruction, enfin la dernière est là pour trouver des solutions. 

​​L’année 2022, c’est un pas de plus dans une décennie révolutionnaire. Dans un an à la même heure, nous aurons fait encore du chemin vers la conquête spatiale, la médecine aura encore évolué un peu plus, les robots seront toujours un peu plus nombreux dans les rues et dans nos maisons, de nouvelles professions auront été inventées, le télétravail aura encore un peu plus évolué, les énergies renouvelables seront toujours un peu plus performantes et les voitures électriques seront encore un peu plus nombreuses dans les rues. Beaucoup d’entre nous auront fait leur possible pour contribuer à ce que ce monde soit un peu meilleur et s’ il existe une bonne résolution à prendre, c’est bien celle-là. D’ici là attendons nous à vivre une fois de plus une année pas comme les autres…

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