Le grand jour…

Les villes africaines, comme toutes les autres villes en fait, n’ont pas grand chose d’attrayant, ne serait-ce qu’uniquement par les opportunités qu’elles offrent. Malheureusement, c’est toujours pour le meilleur comme pour le pire et parfois dans certaines villes, et bien n’ayons pas peur des mots, c’est toujours et avant tout pour le pire…

Bref, après le voyage très agréable que je viens de faire, me voilà arrivé sur le continent africain et prêt à inspecter cette superbe installation dont je suis en partie le héros. Le projet Highway City était conçu à la base pour faire face au sentiment anti-occidental et au passé colonial européen, dont les chinois et les russes avaient bien entendu tiré le plus grand parti. D’un côté, malgré les milliards que nous dépensons pour assouvir l’argument récurrent des africains, qui consiste à dire que tous leurs malheurs, nous en étions responsables, ce qui était absolument faux, nous nous étions très affaiblis sur le terrain. De l’autre, lorsque nous donnions de l’argent sans rien vraiment demander en retour, et bien à  l’Est, on mettait le paquet pour distribuer de l’argent en veux tu en voilà et je vous donne en mille sur ce qui s’est passé par après ?

Forcément de l’argent emprunté n’est pas de l’argent donné, donc quand le moment est venu de rembourser, en gros on s’est mis à pleurnicher…

Du côté africain, les caisses étaient vides, archi-vides même, mais le problème était que les nôtres l’étaient aussi, alors que celles de la Chine quant à elles, débordaient de tous les côtés. 

Les chinois exploitaient en masse le continent sans rien vraiment offrir quoique ce soit aux africains. Ces mêmes africains étaient quant à eux aveuglés par ce qu’ils appelaient le miracle chinois, ce qui était loin d’en être un. Les russes remplaçaient coûte que coûte les systèmes de défense des différents Etats africains, via des milices paramilitaires – et nous dans l’histoire, on continuait de sortir du fric pour en fait pas vraiment grand chose…

Bref, voilà pour le contexte géopolitique et maintenant, il s’agit de mettre le paquet sur ce nouveau projet imaginé, il y a bien des années, mis sur pied il y a encore peu de temps d’ici et qui est prêt de déclencher une véritable révolution, non seulement pour les pays africains, mais aussi pour tous les pays en voie de développement, voire même partout dans le monde, y compris pour l’Occident :

Comme pour la sortie mexicaine, j’ai droit à une salle d’attente en forme de dôme qui m’attend et là encore on va m’offrir à manger, à boire et on va régler tous les papiers qu’il faut pour moi, et tout cela sans que j’ai quoique ce soit à faire. Un véhicule va venir me chercher à la porte sans avoir à passer toutes les étapes aéroportuaires et tout ce qui pourrait m’attendre après : 

Les vols, les viols, les embrouilles, ces dizaines de types qui vous sautent dessus en vous proposant une multitude de services plus foireux les uns que les autres. Bref la ville, avec tout ce qu’elle a de plus horrible, la foule, la foule, et toujours la foule avec ses tentations souvent plus machiavéliques que bénéfiques, et bien ça c’est clairement terminé et c‘est tant mieux !

Coup de bol pour moi et pour mes compagnons de route, je voyage avec ce splendide système qui m’éloigne de tous les problèmes que peut engendrer cette foule. La navette estampillée Earth, m’attend à la porte et je ne verrai rien de ce qui se passe à l’extérieur, sauf si je le désire vraiment. Mais pour l’instant j’ai une bonne heure de route après être sorti de la ville pour atteindre ma première destination, à savoir une station Highway city 3

Nous avions, en fonction de différents degrés d’importance imaginé un système d’urbanisation durable des campagnes et la logique à la base, voulait qu’à la sortie des villes, des infrastructures de développement étaient certes nécessaires, mais bien moindres que celles qui étaient éloignées dans l’arrière pays. Plus on s’éloigne, plus les besoins sont importants et c’est précisément pour cela que nous avons élaboré le concept Highway City 2. C’était un modèle qui déployait une infrastructure plus grande alimentant les besoins d’infrastructures des populations locales avec les infrastructures autoroutières mais aussi les autos aériennes. Comprenez par là que  si nous devions développer des autoroutes, les voitures et les taxis volants devaient eux aussi y avoir leurs places. 

Plus loin où nous nous aventurons dans l’arrière pays, les besoins d’alimentations et en ressources sont importants et c’est pour cela que nous avons créé cette ville que nous allons inaugurer dans quelques heures… Highway City One !

Highway City One est une pure merveille d’originalité :

Tout d’abord elle est presque auto suffisante, presque parce qu’une partie de  ses besoins sont aussi satisfaits par les deux plus petits modèles. Highway City c’est avant tout un contexte global qui s’entraide en permanence pour pouvoir trouver toutes les solutions de mobilité, de protection énergétique et de fourniture de denrées alimentaires à la population d’un pays. En bref, là où les chinois n’ont rien d’autre à foutre que de faire travailler des gosses dans des mines de Cobalt, pour pouvoir alimenter la chaîne de production des voitures électriques, nous développons les infrastructures pour rendre le monde meilleur. 

A quoi ressemble Highway City One ?

Et bien, la ville n’a rien à voir avec une ville traditionnelle…

Nous ne voulions pas de Buildings qui dépassent plus de deux étages. Nous avions besoin de mêler des petits bâtiments au plus grand nombre d’éléments naturels possibles. Beaucoup de ces petits immeubles sont.  en bois, la plupart d’ailleurs. Il avait d’ailleurs fallu développer localement une certaine culture du bois propre, ce qui avait été loin d’être évident. Mais quand une entreprise possède des moyens colossaux et que vous arrivez dans un pays qui est pris à la gorge de tous les côtés, si vous avez des valeurs – qui plus est sont louables – vous n’avez pas vraiment de mal à faire votre place. 

Highway City One comme ses deux petites sœurs avait pour point de force de rassembler tous les acteurs de l’économie locale et de les réunir avec toutes les personnes étrangères au pays. En bref, je sors de mon dôme hyper Hi-Tech qui se situe toujours en territoire américain – même s’il est déjà sur le sol africain – et j’entre dans des infrastructures hyper développées énergétiquement sans jamais avoir affronter l’enfer des villes traditionnelles. C’est mal me direz-vous ? Et bien non ! 

Question confort c’est le top et tout le monde y trouve son compte…

Highway City One c’est bien entendu des infrastructures qui servent à desservir les populations en termes de transport et à les ramener chez elles, mais c’est aussi une infrastructure civile avec une caserne de pompiers, un petit hôpital et des services de police, de protection et de surveillance. C’est bien entendu un village commercial que l’on a voulu petit et on est loin, bien entendu, des gros shopping centers que l’on croise en ville. On y trouve aussi des agences de tourisme qui font le relais avec tous les hôtels et les loges de charme que l’on peut trouver aux alentours. Highway City One, c’est aussi la rencontre avec toute la production artisanale locale, avec des petits marchés entretenus par l’entreprise et ultra réglementés en termes de gestion. Les entreprises qui se trouvent dans les alentours ont toutes accès à soit un centre groupé qui contribue à faire partager la production, soit à des petits chalets en guise de bureaux de représentation. Bref tout est toujours propre, naturel et la boîte a définitivement chassé ce chaos infernal que l’on peut trouver dans les villes. 

Les motels et les loges qui se trouvent sur place sont eux aussi entretenus par l’entreprise. Aucun véhicule n’est autorisé à l’intérieur de la ville et cela ressemble plus à un ressort mexicain sur la Riviera Maya qu’à quoique ce soit comme ville. Highway City One, c’est une pure merveille philosophique, économique, sociale et surtout technologique…

La plupart des routes en Afrique ne comportaient que deux voies et Hearth avait décidé de remédier à ce problème en créant une voie supplémentaire pour chacune de celles-ci, dans le but de faire circuler des poids lourds (et plus légers) autonomes. C’est aussi au-dessus de celles-ci que les voitures volantes pouvaient circuler, voire même aller puiser de l’énergie dans les véhicules qui circulaient. Tout au long de ces voies, avaient été déployées des éoliennes à très haut rendement et des infrastructures photovoltaïques. A côté de l’autoroute, dans un sens comme dans l’autre avaient été creusés des canaux qui alimentaient tous les trente kilomètres des mini centrales hydrauliques. L’électricité produite par ces infrastructures était acheminée en dessous de ces nouvelles voies afin d’éviter tous risques de vandalisation. Et ces canaux donnaient naissance à chaque implantation des Highway à un lac de la taille de chaque ville respective. Forcément autour d’un lac, il se crée non seulement toute une économie, mais aussi toute une faune et une flore qui vient profiter de l’eau. Le tourisme n’en est jamais vraiment éloigné non plus, surtout dans un continent comme l’Afrique dans lequel la biodiversité est exceptionnelle. Une biodiversité qui pendant des dizaines d’années fut mise à mal, mais qui peu à peu est restaurée par les infrastructures déployées par Earth…

Je vous l’ai dit, cette boîte est absolument géniale et il est vrai que l’on a en général tendance à considérer que le capitalisme est mauvais. Et bien non, je travaille pour la plus grosse boîte au monde et elle fait tout pour que ce dernier soit radieux…

Bon donc, je quitte le dôme avec mes papiers de l’immigration en main et je monte dans cette belle navette autonome qui comme à Tulum est polyvalente… J’ai à la fois un bureau, une salle à manger, une chambre à coucher, une salle de conférence ou une salle de cinéma. On en arriverait presque à regretter de s’arrêter tellement le véhicule est confortable. Les Highways avaient aussi comme objectifs de créer des aires de détentes intermédiaires, à l’exception près qu’elles étaient un peu plus sophistiquées que les aires que l’on trouve sur les autoroutes en général. Ce sont des espaces où l’on peut synchroniser l’arrivée d’un Food Truck ou bien une multitude de services de livraison. En gros, si j’ai besoin d’un plat quelconque, d’un livre ou d’un blazer et bien, je me fais livrer là où je renseigne mon escale. Ces aires de routes sont absolument géniales, on peut y trouver de tout, et tout ça pour le meilleur et pour le pire…  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
40 ⁄ 20 =


Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut