La dette publique mondiale a dépassé les 66.000 milliards de dollars et c’est loin d’être une bonne nouvelle !

Il y a des chiffres qui donnent le tournis et on peut dire que ces dernières années, nous avons atteint (à ce niveau), des records dans à peu près tous les domaines : 

La finesse de gravure des puces électroniques chez IBM a atteint, en 2022, 2 manomètres. Ce qui veut dire deux millionième de mètre. Il faut quand même bien l’admettre, dans la recherche du chiffre le plus gros dans l’infiniment petit, on a rarement fait mieux. Les unités de mesure d’information numérique se comptent désormais en téraoctets (10 exposant 12). La vitesse de calcul des ordinateurs quantiques s’élève à plusieurs centaines de milliards d’opérations en milliseconde. 

Bref les chiffres s’emballent et ce n’est pas demain que ça va changer…

Mais si on obtient des chiffres de plus en plus hors de portée de l’entendement humain dans le monde numérique et informatique, c’est toujours pour augmenter une performance et non le contraire. Malheureusement dans le monde réel, quand ils explosent, ce n’est pas toujours dans le bon sens. Aussi, le monde technologique a licencié dans le courant de l’année 2022, des employés par dizaines de milliers. La chute des valorisations boursières pour cette même année – uniquement dans le secteur de la Tech – s’élève à 7.400 milliards de dollars, alors qu’Apple avait atteint la plus grosse valorisation dans toute l’histoire, c’est-à-dire, 3.000 milliards de dollars. 

Du jamais vu !

Et la dette mondiale dans tout cela ?

Épatant lorsque l’on pense que le PIB mondial avoisine les 80.000 milliards de dollars. Inquiétant quand on sait que la dette publique mondiale dépasse désormais les 66.000 milliards de dollars…

En gros, cela veut dire que les Etats du monde dépensent presque autant que ce que la population mondiale gagne !

Mais le bas blesse, car une dette doit se rembourser et vous savez qu’emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent (du moins c’est ce que l’on nous dit dans les publicités et c’est aussi une obligation pour les annonceurs (qui vient directement de l’administration). En gros faites ce que je dis, pas ce que je fais, parce que finalement  je n’en n’ai pas vraiment le choix). 

Cet argent devra donc être remboursé et il n’est plus question d’emprunter à des taux proches de zéro. Les banques centrales ayant dû augmenter les taux d’intérêts pour combattre l’inflation (en freinant la consommation), l’argent coûte désormais bien plus cher. Et c’est loin d’être une bonne nouvelle, parce que les dépenses vont continuer à grimper !

Faites un peu le bilan de ce par quoi nous sommes passées sur les 22 dernières années :

Le siècle a commencé avec les attentats terroristes à New York en 2001. Il s’en est suivi une crise économique qui heureusement n’a pas trop duré, mais qui a néanmoins solidement creusé dans les caisses publiques (notamment sur les postes de sécurité), d’autant plus que l’intervention militaire alliée en Afghanistan, était très loin de nature à améliorer les choses. Ensuite, nous avons eu le désastre de 2008 qui a une fois de plus plombé les comptes publics. S’en est suivi la crise de l’Euro en 2011, puis la vague d’attentats terroristes à partir de 2014. Il a donc fallu redoubler d’efforts – et de budget – dans le domaine de la sécurité. Au moment même où nous nous en remettons, voilà que le COVID arrive et cloue la moitié de la population mondiale à la maison. Puis viennent les campagnes de vaccination et si ce n’était pas encore suffisant, une crise énergétique et économique vient s’ajouter à tout cela…

Pour deux décennies, il faut bien l’avouer, c’est un peu beaucoup !       

Et des administrations qui se multiplient…         

Il faut bien dire que les 20 premières années du siècle n’ont pas été de tout repos. 

La technologie nous a épatés, mais a aussi révolutionné notre rapport au travail. Nous sommes passés d’une ère industrielle à une ère numérique qui a fait disparaître de nombreuses professions et ne nous voilons pas la face, cela va continuer. 

Le sort de la dette publique mondiale n’est pas glorieux et on voit mal comment les choses pourraient s’arranger. Il va falloir creuser un peu plus encore, pour pallier aux mutations technologiques qui arrivent. Oui bien entendu, des emplois se créent, mais d’autres disparaîtront aussi, et il faudra bien que l’État Providence (même Made In USA) intervienne pour panser les blessures. 

Un Etat providence qui est lui-même – rappelons -le- à la base d’une grande partie de cette dette. 

Plus nous avons avancé, plus nous avons multiplié les administrations. Plus le temps a passé, plus l’Etat Providence s’est investi dans la vie de chaque individu. Alors, on va écarter ici, toute théorie du grand complot, celle qui consisterait à croire qu’une administration veut contrôler sa population au maximum – ce qui est quand même le cas de la Chine, ne l’oublions pas – pour mieux gérer le pays, mais il faut avouer que pendant longtemps, les solutions aux problématiques du chômage se concentrent en grande partie sur la multiplication des emplois, dans le secteur public. Ce qui n’était qu’une solution à court terme. Encore une fois on soignait les blessures sans vraiment résoudre le problème à la base et par la force des choses, creuser toujours un peu plus dans les finances publiques. 

Les conséquences qui en résultent :

Une dette très lourde qui va devenir insupportable…

Tous aveugles ?

Ce qui est vraiment surprenant avec cette dette publique mondiale – on parle tout de même de 66.000 milliards de dollars, et cela concerne principalement 37 pays emprunteurs – c’est que la majorité de cette même population ne semble pas y porter la moindre attention. Et ici je ne pointe pas du tout du doigt les pays en voie de développement, mais surtout les pays qui sont très largement développés par rapport à ces derniers.

C’est un peu comme si cette dette n’existait pas… 

Bien au contraire, 2008 et 2020 ont été les occasions adéquates pour montrer que l’Etat et son existence était non plus nécessaire, mais très largement indispensable. Avec le passage à l’ère numérique, nous avons muté vers la désillusion pour la démocratie libérale. Non le communisme n’existe plus, que dans certaines parties du monde, mais l’Etat s’est quant à lui renforcé solidement, partout dans le monde et surtout dans les esprits. 

Les crises semblent désormais s’accumuler et si on peut espérer – en restant optimiste – que nous arriverons toujours à les contrôler, comme ce fut le cas par le passé, il ne faut cependant pas perdre de vue que cela a toujours un coût immédiat. Pire encore – et c’est probablement le plus insupportable -ce sont des enfants qui ne sont pas encore nés qui vont devoir supporter cette dette. 

Alors que faire dans cette confusion ?

Et bien c’est très simple…

Arrêter de dépenser inutilement, tout en continuant de maintenir une sorte d’équilibre pour assurer aux populations ce dont elles ont besoin. 

Mais il s’agit avant tout de se pencher sur une rupture indispensable :

Ne plus dépenser du tout, c’est très bien, mais sommes-nous prêts à engager cette rupture, tout en prenant en compte le fait qu’il va falloir suivre un plan d’assainissement des finances publiques extrêmement rigoureux ?

Pas certain, et il semble que beaucoup d’entre nous trouvent plus facile de se voiler la face (ou de vouloir aller chercher l’argent, aveuglément, là où il y en a), mais ne vaudrait-il pas mieux ne pas attendre que tout nous explose en pleine figure ?

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout !

Une époque formidable

C’est aussi…

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et des centaines d’articles qui traitent  des problématiques de notre monde !

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