Il y a 900.000 ans l’humanité était sur le point de s’éteindre… Oui et après ?

L’humanité a failli s’éteindre il y a presque un million d’années. Pour être même plus exact, cette période s’est déroulée sur un peu plus de… cent mille ans

Nous avons donc frôlé notre propre extinction (homo sapiens) entre 930 et 813.000 ans. Nous n’allons pas préciser si c’était avant l’apparition de l’écriture, il y a environ 5.000 ans ou avant Jésus Christ (on dit en général, avant notre ère, donc…), étant donné que quand on voit les choses à très long termes, quelques millénaires ne sont pas vraiment importants. Ce qui l’est en revanche, c’est le niveau et la précision des recherches que nous donnent ces chiffres :

De 98.130 individus, il y a environ 1 million d’années, la population mondiale s’est écroulée – en  gros sur 70.000 ans – à… 1.280 individus reproducteurs pour revenir à 27.160 individus un peu moins de 100.000 ans après. Sacrée performance tout de même quand on pense que nous venons de passer la barre des huit milliards d’habitants !

Que fait-on avec tout ça ?

Les raisons de cette extinction sont dues principalement au climat… Et bien oui, notre bon vieux climat est le premier responsable de notre survie. Si il est clément, et bien l’humanité continuera le long chemin qui doit la conduire à la domination de notre galaxie (environ dans les 50 millions d’années) et pourquoi pas de l’Univers tout entier. Dans le cas contraire, toutes les espèces vivantes de cette planète – ou la plupart d’entre elles – finiront par disparaître et cela, c’est loin d’être ce que nous voulons !

Soyons aussi réalistes, cette décroissance de la population « homosapiens » s’est faite sur une très longue période de l’histoire, dans laquelle toute forme de technologie était absente. Même le feu n’était pas encore maîtrisé et c’est seulement sur cette période de 70.000 ans que l’humanité a appris, à force de conditions climatiques glaciales et de longues sécheresses, à s’adapter à son environnement. 

Nous avons eu chaud (ou plutôt froid) c’est clair, mais devons-nous encore aujourd’hui nous inquiéter d’être dans cette future extinction que nous prédisent les écologistes et les médias ?

Voyons les choses de manière pragmatique :

Le réchauffement climatique n’est plus un débat à avoir, c’est bien au contraire sur les solutions que l’on doit y apporter qu’il faut avoir un débat. Nous n’ avons pas le choix, car même si les moyens technologiques nous permettaient un jour d’aller conquérir l’Univers – ce qui sera probablement le cas – il serait complètement impensable – philosophiquement – d’avoir détruit complètement le berceau de notre humanité…

Et l’optimisme ?

En réalité, entre cet instinct de survie que les hommes ont utilisé pour pouvoir se défendre et une certaine forme de pessimisme presque naturel – faisant même partie de l’ADN humain –  il n’y a pas beaucoup de différences et c’est là que le débat prend tout son sens. Nous sommes aujourd’hui sur le point de nous demander si notre espèce ne va pas complètement disparaître et entraîner tous les êtres vivants de cette planète dans cette chute, oui, sauf que dans toute cette longue histoire, nous n’avons jamais essayé de faire autre chose que de survivre. L’amendement n°2 de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis en est un exemple typique et cela ne fait pas si longtemps (au regard de 900.000 ans d’histoire). 1776, ce n’est pas vraiment loin de nous et ce paragraphe très controversé, aujourd’hui témoigne bien de cette volonté de survivre aux bêtes sauvages, aux bandits de grands chemins, aux ennemis de la jeune nation américaine ou encore aux attaques des indiens. Jusqu’il y a peu, avoir une arme à feu chez soi – à peu près partout dans le monde – était un droit inaliénable, pour se défendre avant tout !

Notre ADN s’est donc équipé – comme celui de la majorité des espèces vivantes – d’un instinct de survie et forcément de toute une panoplie de réflexes de prudence. Résultat des courses, nous sommes devenus non seulement prudents mais aussi… pessimistes !

A cette notion vient aussi s’ajouter son contraire, à savoir l’optimisme. 

De manière globale, il n’est pas vraiment évident de le rester si on écoute les médias et les politiques qui puisent dans le pessimisme abondamment, un peu comme dans un marché où les ressources sont très largement abondantes…

Et maintenant ?

Nous sommes pessimistes par nature ? OK !

Nous sommes confrontés en permanence entre pessimisme (héritier de notre passé préhistorique) et optimisme (héritier de notre passé historique) ? OK !

Nos ancêtres, au moment même de leur déclin n’envisageaient pas une seule seconde que leur espèce pourrait disparaître et qu’ils n’étaient guère plus qu’un millier de survivants sur la terre. En revanche, nous sommes conscients de notre situation. Nous savons que nous sommes 8 milliards d’êtres humains sur la terre et que nous approchons progressivement d’une nouvelle extinction et en fait, c’est une très bonne chose car nous savons que n’avons pas, par rapport à cela beaucoup de solutions qui s’offrent à nous :

Soit nous sauvons la planète (et nous avons toutes les clés pour le faire), soit nous ne le faisons pas. Dans ce dernier cas, nous succombons, peut-être même dans d’atroces souffrances. Nous pouvons néanmoins jouer la carte de l’optimisme et faire en sorte que les choses aillent dans le bon sens et pour cela nous avons un outil que nos ancêtres étaient loin de posséder, c’est-à-dire la connaissance. 

Nous avons même le plus fantastique et le plus énorme des cerveaux à notre disposition et ce dernier n’est autre qu’internet. 

Internet c’est un savoir universel, c’est un carrefour où le monde entier se rencontre. 

Nous sommes sur la planète presque cinq milliards de gens connectés à ce cerveau gigantesque alors que nous n’étions à peine que deux milliards en 2010. Imaginez combien de personnes y seront connectées d’ici 2035. 

Aujourd’hui, le changement climatique ne saurait plus avoir raison de l’humanité comme c’était le cas, il y a presque un million d’années. Mais il persiste une problématique de choix et celle-ci n’est autre que la gestion des ressources. Une fois de plus, nous avons une solution à cela et elle n’est autre que la technologie. Pour ceux qui ne la possèdent pas au contraire, cela représente une menace et ils seront probablement tentés d’aller voir chez leurs voisins pour piller celles-ci. 

Il est donc temps pour les détenteurs de technologies de développer les moyens pour partager celles-ci avec leurs voisins, en les vendant de préférence… ou pas !

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

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