Devenir un « pacificateur » de bâtiment…

Et si vous deveniez pacificateur de bâtiment ?

Que vous soyez plus intellectuel que manuel, la pacification des bâtiments est un secteur aux multiples facettes qui semble avoir un avenir brillant devant lui…

Un bâtiment passif, c’est un bâtiment qui ne consomme qu’une très faible quantité d’énergie, car il est très fortement isolé et climatisé par un système de ventilation mécanique avec récupération de chaleur. Dans le meilleur des cas, il peut être aussi autonome. C’est-à-dire que l’énergie et l’eau qu’il utilise est produite sur place. Dans une formule optimale, le bâtiment peut en plus devenir un producteur d’énergie et d’eau pour son voisinage.

La pacification des bâtiments, un rêve ou une réalité ?

La pacification et autonomisation optimale complète du parc immobilier existant devrait, si elle avait lieu, nous amener du travail à profusion jusqu’au début de la décennie 2050. Bien entendu, de nombreux obstacles se dressent sur notre chemin. Le principal étant bien entendu celui de l’aspect financier.

Comment convaincre en effet les propriétaires de rendre leur(s) bien(s) passifs, autonomes voire même producteurs/vendeurs ?

Quel intérêt peut bien par exemple trouver un propriétaire de pousser les transformations requises dans un bâtiment qu’il n’habite pas lui-même ?

Comment forcer les autorités à prendre les mesures nécessaires pour mettre en place les incitants pour accélérer la transformation complète du parc immobilier ?

Sur ces trois points du moins, beaucoup de choses me font dire que les choses vont aller obligatoirement dans le bons sens :

Tout d’abord, on doit prendre en compte l’urgence du réchauffement climatique et la pression internationale pour la réduire le plus vite possible…

De nombreuses administrations de part le monde, ont en effet conscience que ce dernier provient aussi du parc immobilier. On estime par exemple que rien que le secteur de la climatisation absorbe 10% de l’électricité produite de part le monde.

Deuxièmement, les ressources énergétiques et aquatiques s’épuisent à grands pas et la demande de production d’électricité et d’eau – toujours croissante – va poser plusieurs problèmes dans un futur proche.

Troisièmement, le budget des ménages est de plus en plus miné au fil des décennies. Le logement (loyer ou remboursements de financements, eau, électricité, chauffage, taxes diverses) représente une part très importante pour le propriétaire, tout comme pour le locataire. Moins de frais, c’est plus de confort pour l’un comme pour l’autre. C’est donc un moteur qui peut inciter des locataires à chercher des bâtiments les moins énergivores possibles et de fait d’inciter les propriétaires à faire bouger les choses.

Faut-il ajouter que beaucoup de logements sont chauffés et refroidis avec des énergies fossiles dérivées du pétrole ou du gaz naturel ?

Coûteuses en acheminement, lourdement énergivores voire même sujet à des pénuries temporaires, ces ressources fossiles peuvent aussi être une source de pression politique en cas de différend entre les pays producteurs et les pays acheteurs. Et dans ce type de dossier, les priorités pèsent…

Enfin, la démocratisation des matériaux suite à l’augmentation de la demande et la multiplication de la diversité des méthodes de pacification et d’amélioration des rendements énergétiques, font inévitablement baisser les prix. Et ces baisses de prix sont le meilleur incitant pour faire bouger les choses. On le voit par ailleurs dans le secteur des panneaux solaires…

En bref, de nombreux éléments semblent nous montrer que nous nous dirigeons inévitablement vers une pacification complète du parc immobilier.

Le pacificateur comme faiseur de rêves…

A ce stade, le pacificateur est celui qui apporte les idées, qui trouve les moyens de les mettre en application et pour les mettre en œuvre. Ce type de pacificateur est la pierre angulaire du système…

  • Il a une connaissance technique du sujet, qui implique de savoir ce qu’il faut mettre en œuvre pour pacifier, autonomiser et augmenter la production du duo énergie/eau.
  • Il sait de quoi il va avoir besoin pour mener à bien un projet
  • Il possède une connaissance pointue du marché et sait à quelle porte frapper en cas de besoin
  • Il trouve des nouvelles solutions, de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques à expérimenter
  • Il sait se mettre à place du client et de ses priorités

Vous l’aurez compris, ce pacificateur n’est pas du tout ingénieur, architecte ou encore entrepreneur. Il s’agit de quelqu’un qui met toute son énergie dans l’amour de la nature, de la créativité et de l’urbanisme. Nous avons à faire ici à la fois à un technicien, à un bricoleur, mais aussi à un innovateur dans la manière où il va aller chercher des solutions dans des domaines très variés comme celui des matériaux à recycler ou à réutiliser.

Le pacificateur comme acteur actif…

Ce type de pacificateur est celui qui met les choses en œuvre. Il possède une bonne connaissance des matériaux distribués sur le marché et sait les utiliser pour que ces derniers atteignent leurs performances les plus élevées. Il sait aussi mettre en pratique des idées alternatives venant de ses proches collaborateurs. Il n’a pas peur de relever ses manches et de relever les défis auquel il est confronté…

En bref, nous avons à faire ici à un ouvrier 2.0, un véritable artisan et technicien. Sans lui, les idées de notre faiseur de rêve ne peuvent pas fonctionner. Il s’agit donc là d’une équipe avant tout. Même s’ils ne font pas partie de la même structure d’entreprise, le plus important est qu’ils sachent l’un et l’autre ce que le client attend d’eux…


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Prêts pour la suite ?

Des immeubles producteurs d’énergie, d’eau voir plus si affinités…

Pourquoi la maison ne deviendrait-elle pas un lieu de production ?

Une maison passive, c’est bien mais ce n’est pas tout…

Une fois la maison pacifiée, donc dont la consommation énergétique et aquatique s’approche du coût marginal zéro, il serait intéressant de se pencher sur la possibilité qu’elle produise ces deux ressources. Voir même de manière à ce que cette maison puisse se substituer aux nécessités d’avoir un travail.

Nous le savons, beaucoup de gens vont perdre leur emploi. Dans cette perspective, c’est une option plus qu’intéressante. Cela implique néanmoins de savoir ce que l’on va y produire…

Une chose est certaine, la mobilité va dans les prochaines années générer une très forte demande d’électricité. Pourquoi donc ne pas envisager une maison productive qui peut aussi devenir le point de recharge pour d’autres personnes ?

Dans une maison ou un immeuble, on peut aussi produire des fruits et légumes, mais aussi une denrée extrêmement enviée par de nombreux acteurs : la donnée. Après tout, ce n’est pas sans surprises que les 5 GAFAM développent en ce moment une multitude d’objets connectés. Il n’y aurait rien d’étonnant à ce que dans l’avenir, vous viviez dans une nouvelle construction conçue et équipée en bien et en services par Apple, Amazon ou Microsoft.

Eau, électricité, nourriture, données, services divers…

Il est peut-être moins intéressant de penser à quoi ressemblera la maison de demain que de penser à quoi elle servira véritablement dans l’avenir et la place que vous allez y occuper. Soit comme concepteur, soit comme artisan, soit comme producteur…

Pensons aussi à la décentralisation des industries et aux possibilités qu’offrent les imprimantes 3D. Il n’y aurait rien d’étonnant à ce que les techniciens opèrent de chez-eux dans le futur et ce directement dans le cadre d’une collaboration exclusive avec un employeur.

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