Et boum, ça vient de tomber…

Lorsque l’on parle de transition numérique des entreprises traditionnelles, on ne voit pas forcément celles qui sont en train de muter intégralement vers l’économie numérique…

Parmi les différents secteurs concernés (comme celui de la finance ou de l’agriculture), il y a aussi les constructeurs automobiles. En effet, ces derniers se concentrent désormais activement sur la collecte de données pour développer les futurs véhicules autonomes qui nous transporteront dans les prochaines années et travaillent aussi et surtout au développement de robots de livraison. C’est entre autres le cas de l’américain Ford qui a dévoilé il y a quelques mois, une vidéo montrant un robot humanoïde déposant un colis sur le porche d’une maison. 

Si certains avaient hautement critiqué la véracité du projet (et de la vidéo), cette dernière témoigne néanmoins d’une volonté du constructeur automobile de s’adapter au XXI°siècle et surtout de mettre de côté l’immobilisme dont beaucoup d’entreprises de ce type font preuve. 

Mais nous ne sommes pas toujours en retard sur les américains en Europe, surtout en ce qui concerne le secteur du transport. BMW vient de le démontrer en ajoutant une extension à sa cellule BMW Group Logistics (réalité virtuelle et augmentée). 

Son nom : IDEALworks… 

Cette extension développe des Smart Transport Robots (STR) pour l’industrie. En bref, le constructeur allemand avait des besoins internes. Il a développé les produits qui satisfaisaient ces besoins et a entrepris de les commercialiser pour d’autres. 

Alors, vous allez peut-être me dire… Oui et après ?

Cela signifie que quoi qu’il arrive :

  1. La robotisation s’accélère en interne dans les usines et de manière beaucoup plus rapide que nous le croyons.
  2. Les constructeurs automobiles deviennent aussi des constructeurs de robots de transport et de livraison.
  3. Les constructeurs automobiles vont devenir des acteurs majeurs dans les prochaines années et cela va probablement durer (et pourquoi pas le transport spatial).
  4. Si vous travaillez dans le secteur automobile et que votre emploi peut se substituer à la robotisation, vous devriez commencer à envisager sérieusement une reconversion.
  5. Si vous voulez vous orienter vers une profession ou que vous avez un peu d’argent à placer, visez aussi les constructeurs automobiles qui vendent des robots, des véhicules autonomes et qui concentrent leurs activités sur la collecte de données. Les autres, dans tous les cas, vous pouvez les oublier !

Licenciements chez IBM…  

Mauvaise nouvelle, IBM va supprimer 10.000 postes dans les sept prochains mois en Europe !

C’est une pratique qui n’est pas récente pour l’américain qui depuis plus de cent ans à toujours eu le nez fin pour se débarrasser de tous les poids pesants qui pourraient le faire chavirer.

Et ce qui pourrait le faire chavirer est précisément – et comment s’en étonner – les services informatiques traditionnels ainsi que les équipements. Plus lucide encore, l’entreprise va se diviser en deux. C’est une manœuvre particulièrement astucieuse quand on pense que les GAFAM sont quant à eux sous la menace constante d’un démantèlement.

IBM démontre une fois de plus – comme HP, Intel et bien d’autres d’ailleurs – sa volonté d’être très discrète malgré une position de premier plan en termes d’Intelligence Artificielle. 

Plus étonnant encore, IBM va concentrer le principal de ses activités sur l’IA – bien entendu – mais aussi sur le…cloud computing. Ce qui veut dire qu’il vient directement concurrencer Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft.  

Il y a quelques mois, j’avançais que l’on parlerait un jour des GAFAMI et il semble que l’on y viendrait progressivement…

Quoi de neuf chez les GAFAM ?

Personnellement ma passion, c’est de chercher à prévoir ce que nos chers GAFAM nous mijotent pour nous donner un futur confortable. C’est une tâche difficile, mais plus on étudie leurs produits et leurs services, plus leurs ambitions globales se dessinent.

Un outil intéressant à observer pour se faire une idée approximative de la chose est de s’intéresser aux brevets que ces cinq entreprises très particulières déposent régulièrement. Apple par exemple vient de déposer le brevet pour un système qui détecte à l’avance les potentielles fissures sur les pare-brises des voitures. Chose tout aussi étonnante qu’inutile me direz-vous peut-être ?

Et bien non !

On sait qu’Apple s’intéresse de prêt à l’automobile et il ne faudrait pas s’étonner que dans quelques années un nombre important d’ICar ne soit déployé sur les routes. D’autre part, on sait aussi qu’Apple s’apprête à commercialiser ses lunettes connectées…

Vous voyez le lien ?

Oui effectivement…

Apple pourrait très bien préparer son entrée dans le monde automobile avec des pare-brises connectés. Et imaginez la quantité de données que l’entreprise pourrait récolter via ces derniers ?   

Cela lui permettrait aussi de marcher sur les plates bandes de Google qui est en train de se positionner comme un poids lourd de la mobilité. Non seulement avec ses véhicules autonomes, mais aussi avec ses outils de navigation.

Un Google qui quant à lui, semble vouloir aller plus loin que la messagerie traditionnelle en mettant au point une nouvelle norme (CRS). Cette nouvelle façon de communiquer serait beaucoup plus attractive et offrirait en plus des images en haute définition, des vidéos ou encore entre autres de l’audio. Cerise sur le gâteau, la protection de la vie privée serait ultra optimisée car les informations ne sont partagées que par les personnes qui communiquent entre elles.

Bon, vous voyez les mauvaises langues, qu’il n’y a pas que des mauvaises intentions chez les GAFAM!

Alors, ici on ne pourrait voir qu’un simple nouvel outil, comme Google sait si bien le faire, mais j’irais néanmoins un peu plus loin… 

Ce qu’il faut voir avant tout dans cette opération c’est principalement la volonté de Google de se positionner à égal avec ses quatre confrères en termes de réseau social. Rappelons que jusqu’ici Google a échoué en la matière. Marcher sur les plates bandes du classique SMS lui permettrait de rassembler les utilisateurs d’Android – et pourquoi-pas, faire grossir la communauté – en formant un réseau social, possédant ses propres limites certes mais il pourrait néanmoins s’agir d’un bon début.

On commence tout doucement à y voir plus clair….

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