Et boum, ça vient de tomber…

Vous vous souvenez peut-être qu’il y a peu, Donald Trump signait un décret en réaction à l’avertissement de Facebook et Twitter sur des messages du président « appelant à la violence » ?

Ce décret consiste à lancer une procédure officielle pour corriger la section 230 du Communication Decency Act, qui consiste à donner l’immunité aux médias sociaux par rapport au contenu qui y est partagé

Le problème, c’est que le président de la FCC – l’organisme qui supervise la communication aux États-Unis – vient de décider de donner une suite positive au décret du président américain. Donc les réseaux sociaux pourraient être poursuivis en justice parce que, par exemple un usager partagerait un contenu susceptible de déclencher une levée de boucliers de la part de la population et des associations. Autant dire que Trump sait où il faut frapper fort et que le message est bien lancé : “ C’est moi le président et c’est moi qui décide ! “.

Et manifestement, il a trouvé un soutien en la personne de Adjid Pai (le président de la FCC)…

Plus étrange maintenant…

Facebook et Twitter sont invités à s’expliquer sur le fait d’avoir étouffé une étrange affaire liant Hunter Biden (le fils de Joe) sur ses rapports avec un groupe gazier ukrainien.

Nous savons que les rapports entre Trump et les deux réseaux sociaux ne sont pas au beau fixe pour l’instant, mais sous couvert de réduire l’ingérence étrangère dans la propagation de fausses informations Zuckerberg et Dorsey semblent montrer plus de sympathie pour les démocrates (naturellement) que pour les républicains.

Chose étrange lorsque l’on sait que les acteurs politiques démocrates poursuivent les entreprises technologiques, demandant un encadrement plus sévère de celles-ci, remettent les achats de longue date en question (YouTube pour Google, Instagram pour Facebook) et allant même jusqu’à parler de démantèlement

Politique oblige certes, mais allez y comprendre quelque chose…

Affaire à suivre de près !

Quoi de neuf chez ZOOM ?

Zoom est une entreprise qui a réussi cette formidable performance de quadrupler son chiffre d’affaires en quelques mois. Bien entendu la pandémie auquel le monde doit faire face en ce moment en est la principale responsable, mais il y a autre chose…

Zoom propose un produit aux tendances du futur et c’est exactement ça qui fait toute la différence et l’entreprise de Eric Yuan vient justement d’annoncer deux nouveaux services intéressants…

Le premier, nous n’allons pas nous attarder dessus longuement mais il me semblait intéressant d’en parler

Zapps est un nouvel outil qui permet de travailler à partir d’une application tierce sans devoir sortir de la plateforme Zoom. C’est plutôt pratique de pouvoir utiliser Sales Force ou Drop-box directement dans l’interface Zoom quand on travaille, plutôt que de devoir ouvrir de nouvelles fenêtres. En bref, nous devons voir en Zapps une intention très claire de Zoom d’enrichir son interface afin de se positionner comme un solide concurrent à Google, Facebook et Microsoft.

Venons en au fait…

Parmi les deux nouveaux outils qu’annonce Zoom cette semaine, c’est ZoomOn qui m’enthousiasme le plus. ZoomOn est une Marketplace et c’est ça qui est vraiment excitant. Non seulement parce que Zoom se place comme concurrent direct de Facebook et de Google, mais aussi et surtout pour les possibilités qu’un tel espace représente dans le développement d’une entreprise telle que Zoom. 

Outre les possibilités que cette place de marché promet dans les années à venir (un représentant de commerce pouvant vendre directement ses produits en ligne en ayant une conférence avec des clients), tout l’intérêt de ZoomOn est aujourd’hui de mettre l’accent sur des évènements payants.

Alors, les événements payants, c’est un sujet très vaste car on peut penser qu’il peut s’agir de conférences certes, mais aussi de concerts ou de cours, de réunions de lecture ou de consultations privées. Ce qui ouvre aussi les portes aux architectes, aux notaires, aux avocats, aux médecins et à toutes les professions libérales.

Imaginez aussi ce à quoi pourrait servir l’application, quand les réparations de machines industrielles ou les opérations chirurgicales se feront en ligne avec l’assistance de robots ?

Donc en bref Zoom semble se positionner comme un des acteurs majeurs du travail en ligne dans les prochaines années. N’oubliez pas qu’une jeune startup nommée Google, a aussi réussi à dans les premières années 2000, à devancer les deux géants technologiques de l’époque : Apple et surtout Microsoft… 

Allez, A+

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