La Chronique du 29 janvier…

Nous y sommes presque

Le premier mois de l’année se termine à grand pas et on ne peut pas dire qu’il a été de tout repos…

Nous aurons probablement l’occasion de revenir sur les faits marquants de ce mois unique, dans une prochaine rubrique mais en attendant nous allons nous pencher sur les deux derniers – en ce qui concerne cette chronique – phénomènes croustillants du moment :

Le premier est bien entendu lié à un phénomène unique dans l’histoire du jeu vidéo… 

Celui d’une bande de fans (y compris Elon Musk) venus sauver leur entreprise préférée d’une bande d’individus peu scrupuleux…

Le second thème, nous le consacrerons à General Motors qui semble renaître de ses cendres  et vient d’annoncer successivement la sortie d’une navette autonome et d’une voiture volante sous son label Cadillac

Prêts ?

C’est parti !

GameStop, nouveau souffle ou dernier soupir ?

GameStop, c’est ce genre d’entreprise qui a fait les beaux jours de l’économie américaine à partir des années 70, jusqu’à la fin des années 2000. C’était le genre d’enseignes – comme Pier One Import, Blockbuster ou Borders – que l’on retrouvait à peu près partout, dans chaque ville, voire même dans chaque village. GameStop, c’est l’un des derniers survivants d’un monde qui a déjà disparu, mais qui refuse encore de l’accepter…

Après la fermeture de quelques 800 surfaces, ces derniers temps, l’entreprise est submergée par les dettes et on voit mal comment en vendant un peu de matériel électronique et des jeux vidéos sur disques et en livres, elle pourrait franchement survivre à la vague du Cloud Gaming !

GameStop, c’est la bête facile à abattre pour les rapaces de la finance qui n’attendent qu’une chose : 

Guetter la proie la plus faible et tout faire pour qu’elle ne puisse pas se relever dès qu’il fondent dessus. Cette expérience, Tesla et son Patron en ont été victimes, il n’y a pas si longtemps de cela. Il n’est donc pas étonnant qu’ Elon Musk ait rejoint ce groupe de fans de la chaîne qui se sont organisés pour acheter en masse les actions de l’entreprise pour faire un pied de nez à ceux que l’on l’on appelle outre-atlantique les Shorts Sellers. Ce qui avait d’ailleurs valu à Tesla – une fois sortie la tête hors de l’eau – en 2019 d’éditer un stock de shorts estampillés Tesla, pour se moquer de ceux qui avaient pariés sur la faillite de l’entreprise et tout cela dans le but d’accumuler des sommes d’énormes sommes d’argent.   

L’épisode de cette semaine, à beau être historique et unique, le business Model de GameStop n’en est pas pour autant sauvé, bien au contraire !

Néanmoins, l’entreprise – si le conseil d’administration à le courage de voir les choses en face – n’est pas encore morte et les possibilités de rebondir sont clairement encore bien là.

Tout d’abord, il y a un réseau de magasins qui a pignon sur rue et qui est très bien implanté sur une échelle nationale (USA). Ensuite il y a cette clientèle bien physique – un véritable écosystème social, qui gravite autour de ces magasins – et qui semble privilégier le contact social à la place d’une interface numérique. Une clientèle qui de plus est capable d’entreprendre une action groupée et d’affronter de face les barons de la finance new-yorkaise. En bref, nous pourrions dire que GameStop à de l’or entre les mains et qu’il a tout pour tenter une reconversion s’il en a le courage.

Quel serait cet avenir ?

Une immersion complète – groupée – dans le monde du jeu vidéo ?

Une expérience client au travers des derniers outils de réalité augmentée et virtuelle ?

Une école de créativité et de développement ?

Allez-savoir, mais ce qui compte le plus aujourd’hui, c’est que GameStop se relève et ne devienne pas une entreprise de plus à mettre la clé sous le paillasson parce qu’elle n’a pas su tout simplement se renouveler !

General Motors, peut être le véritable retour de l’industrie automobile américaine sur la scène occidentale…

Ce n’est pas nouveau, l’univers automobile américain stagne depuis de nombreuses années…

Sur environ 100 ans d’histoire, le seul élément marquant qui soit intéressant a été l’arrivée de Tesla sur le marché au début des années 2010. En dehors de cela, on ne peut pas dire que l’industrie automobile américaine ait brillé de ses milles feux !

Que l’on aime ou pas, Tesla à néanmoins un mérite… Celui d’avoir réveillé une industrie somnolente trop bien implantée et ancrée dans ses petites habitudes. 

Depuis peu, nous assistons au réveil de ces vieilles industries qui tentent (pas toujours désespérément) de se renouveler…

Je prendrai donc aujourd’hui l’exemple de General Motors qui enchaîne des annonces qui semblent démontrer que l’entreprise de Detroit tente enfin de faire son entrée dans le XXI°siècle.

Ce mois-ci, GM annonçait la sortie probable d’une navette autonome estampillée sous la marque Cadillac. On se doute que le produit, comme le service, ne sera pas donné puisqu’il s’agit du haut de gamme de la marque (voir même de toute l’industrie automobile américaine).

Nous avons eu aussi cette semaine, l’annonce du partenariat avec Microsoft pour lancer un concurrent à une probable Apple Car qui devrait arriver entre nos mains d’ici un an ou deux.
Aujourd’hui General Motor anticipe encore un peu plus avec une voiture volante (toujours estampillées sous la marque Cadillac). Mieux encore, le groupe ambitionne de marcher sur les plates bandes de Tesla en construisant des batteries à grande échelle. GM vise même toute la chaîne de l’approvisionnement de l’industrie automobile, en commençant par le transport de palettes, jusqu’à la livraison des produits finis. Bref, toute la ligne robotique supposée fabriquer, livrer et faire fonctionner un véhicule bien entendu… autonome !

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