La technologie, une porte de salut inévitable…

La technologie fait peur, les choses changent et le pouvoir change de mains. Les craintes sont nombreuses et tout s’embrouille dans nos têtes. Or nous n’allons pas nous débarrasser d’Internet et nous n’allons pas non plus interdire à nos enfants d’avoir des téléphones. 

Où est donc réellement le problème ? 

Une véritable terreur face au changement…

Il est assez surprenant de noter qu’un grand nombre de gens ont véritablement peur de changer… 

Ce phénomène était tout particulièrement marqué dans une émission de Laurent Ruquier, qui accueillait sur le plateau de On est pas couché, Laurent Alexandre et Jean François Copé qui venaient présenter leur ouvrage commun L’Intelligence Artificielle va-t-elle aussi tuer la démocratie

En fait tout est résumé dans cette vidéo (qui est toujours disponible sur Youtube): 

La peur du changement, le sentiment que tout s’écroule, la perte des repères, le fantasme du complot contre l’individu et contre l’État par des (méchants) empires économiques (et pourquoi pas venant de l’empire américain), l’attachement forcené à la centralisation des activités humaines sur l’État et la peur de perdre sa place en étant remplacé, soit par des machines, soit par d’autres acteurs économiques. Des machines qui vont détruire par millions des emplois (ce qui est vrai) et dans un second temps détruire l’humanité (ce qui est faux). En réalité, cette émission est formidablement intéressante, car elle résume à merveille la période de transition entre l’ère industrielle et l’ère numérique que nous sommes en train de vivre. Elle démontre surtout que l’Europe est forcée de s’adapter à un nouveau mode de vie qu’elle n’a pas elle-même créé et auquel elle ne comprend rien. Plus vexant encore, cette époque nouvelle est créée par un de ses rejetons sur lequel elle n’a plus aucun contrôle… l’Amérique… 

Un retard philosophique plus qu’autre chose…

Nous sommes aujourd’hui obligés de quitter ce que nous avons toujours connu. Ce n’est pas un retard technologique de 50 ans que nous avons, mais plutôt un retard philosophique de 250 ans. Une pensée qui consiste à vouloir changer le monde pour qu’il devienne meilleur (qui dans l’esprit des colons qui ont traversé l’Atlantique – beaucoup partant en exil – date même d’avant), de s’accomplir soi-même, d’entreprendre, de pouvoir rêver et d’avoir aussi droit au bonheur. Bref les fondements d’une pensée américaine qui nous passe en travers de la gorge, parce qu’elle ne représente en rien un esprit européen obsédé par l’État providence. 

Laurent Alexandre, dans l’émission, parle même de se faire vassaliser par les Etats-Unis d’Amérique. Dans d’autres conférences, il évoque le fait de devenir une colonie numérique des USA. On ne peut pas lui en vouloir pour cela, mais tout démontre néanmoins que l’Occident va se renforcer dans un esprit commun au XXI°siècle et non le contraire. Petite précision néanmoins, le sentiment occidental va se renforcer si et seulement si, Joe Biden ne tire plus dans le dos de la France comme il l’a fait dans le courant de l’année 2021 à propos du contrat qui liait le pays à l’Australie, pour la construction de 12 sous-marins. 

Il faudra cependant dans ce cas, accepter, il est vrai, que si une nation occidentale doit se doter d’une capitale, cette dernière ne peut être que la Silicon Valley et ce n’est pas facile à accepter, en effet. Revenons quelques minutes à l’émission de Laurent Ruquier qui se termine sur une proposition, on ne peut plus surprenante… stopper tout, pour un moment et de regarder ce qui se passe. 

Vous pouvez vous imaginer les américains et les chinois qui décident de s’arrêter un moment et de voir ce qui se passe… un feu de bois, un petit câlin, une bouteille de vin ? 

Devons nous avoir peur pour cela de l’intelligence artificielle ? 

Non !

L’intelligence artificielle va-t-elle détruire l’humanité ?

Non !

Un partenaire, plus qu’un ennemi…

Pour Larry Page, le co-fondateur de Google, voici où nous en sommes : 

« Votre ordinateur ne sait pas qui vous êtes, ce que vous savez, ce que vous faites », il lui faut une IA capable de comprendre mieux que personne nos envies et nos besoins. Eric Schmidt, en tant que président du conseil d’administration de Google, ambitionnait précisément de transformer, grâce à ces données recueillies en masse, l’ordinateur en conseiller proche de l’individu. Un conseiller capable de répondre à des questions telles que « Que dois-je faire à présent ? » ou bien encore « Quel job devrais-je prendre ? ». L’assistant électronique est en lui-même une véritable révolution, peut être l’une des plus importantes de la décennie 2020/2030. Il va provoquer en chaque être humain un changement comportemental non négligeable.

Il s’agit ni plus ni moins d’une augmentation formidable de nos capacités au même titre que l’ont été l’écriture, l’enseignement et le smartphone. Jusqu’ici, l’ordinateur exigeait de nous une interaction physique. Internet à de ce fait considérablement réduit nos déplacements. Mais les interfaces que nous utilisons encore aujourd’hui nous obligent à utiliser nos mains. Avec les assistants électroniques comme Google Home, Siri chez Apple ou encore Alexa chez Amazon, tous nos besoins se résument à une simple demande vocale. “Allume la télévision, éteint le chauffage, trouve moi tel ou tel document, téléphone à Gabriel, etc…” Dans un avenir, oh combien proche, il représentera l’élément intermédiaire entre l’individu et le reste du monde. Pour être plus précis, il donnera non seulement à celui qui lui demande toutes les informations disponibles sur Internet, mais de plus il effectuera toutes les opérations que l’on peut y faire tout en interférant avec les objets (voir même avec les personnes) avec lequel il est connecté. L’idée « serait que de plus en plus de recherches soient effectuées en votre nom, sans que vous ayez à les taper » disait Eric Schmidt en août 2010. Si, en ce moment, les possibilités sont encore relativement limitées dans son interaction avec les objets intelligents, puisque ceux-ci sont encore peu nombreux (au regard de ce qu’ils représenteront dans dix ans), dans un court terme, il est probable que la plupart de nos actions au quotidien passeront par une intelligence artificielle. Il sera le manager technique de votre maison, votre psychologue, votre avocat, votre conseiller en médecine, votre coach sportif (c’est déjà le cas), votre secrétaire, votre conseil en orientation professionnel, votre conseiller fiscal, votre comptable ou encore votre conseil en divertissements et pourquoi pas votre meilleur ami… voir plus si affinités.

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