Nous avons peur de faire un pas vers la production alternative alors qu’il est indispensable de se débarrasser de la dictature du pétrole !

Saviez vous que les subventions allouées aux trois énergies fossiles principales (charbon, gaz et pétrole), annuellement, sont de… 7.000 milliards de dollars ?

Oui, c’est le FMI qui le dit, donc c’est du sérieux !

Autres chiffres à ne pas oublier, l’éducation représente 4% du PIB mondial et la santé 11%. 

Dans les deux cas, on a donc encore du travail !

Le chiffre des subsides consacré à l’éducation est étonnant si on le compare à celui consacré aux énergies fossiles (7%). Nous sommes à peu près à la moitié et il faudrait peut-être – à l’heure des intelligences artificielles génératives – s’en inquiéter sérieusement. D’autant plus que des pays producteurs de pétrole continuent de faire la pluie et le beau temps sur le monde, et par la même occasion se remplir les poches de manière absolument déplacée…

Des grands projets, oui mais…

Tandis que l’Arabie Saoudite, dont on parle de plus en plus, tire principalement ses revenus du pétrole, achète des joueurs de football à prix d’or et veut devenir la pays qui abrite les villes les plus sophistiquées au monde, le Qatar tire quant à lui, ses revenus de l’exploitation du gaz et organise des coupes du monde sous des chaleurs étouffantes (rappelons aussi que le pays s’est offert le Paris St-Germain)…

Dans ce contexte absolument fou, 7.000 milliards de dollars s’envolent en subsides pour financer l’arme qui est en ce moment en train de détruire la planète, voire peut-être même l’humanité !

Que penser de tout cela ?

Le fait que les pays du Moyen Orient accumulent une bonne partie des richesses financières de la planète est indéniable. Il semble aussi qu’ils deviennent un centre névralgique pour les nations orientales (reliées à la religion musulmane), ce qui est en soi plutôt une bonne chose. Ne serait-ce que par le fait qu’ils peuvent attirer de nombreux talents ou une main d’œuvre qualifiée, pour mettre au point leurs grands projets. Mais ce qui est beaucoup moins tolérable, c’est que les Etats du monde entier subsidient l’accès à ce qui crée cette richesse dans ces pays. 

Si toutefois, ils étaient loyaux en ajustant la production pour maintenir des prix raisonnables à la pompe – partout dans le monde – la situation serait un peu plus tolérable, mais c’est loin d’être le cas. Pour rappel, la production est en ce moment maintenue à la baisse pour faire tout simplement flamber les prix !

Vous l’aurez donc compris, il est grand temps que nous en finissions avec la dictature du pétrole et par extension avec les énergies fossiles…

Oui, mais comment ?

Les projets pharaoniques de l’Arabie Saoudite, n’ont cependant pas que du mauvais…

Les quatres projets de villes futuristes – dont The Line – pourraient même être intéressants en étant des prototypes pour l’architecture du futur. Ce qui pourrait servir aussi à l’architecture spatiale. Laissons donc les saoudiens faire leur chemin, mais faisons le nôtre séparément. Le fait que Mohammed Ben Salman, prince héritier du pays, veuille rejoindre le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) témoigne d’ailleurs très clairement de sa volonté de se démarquer de l’Occident. 

Pour sortir de notre dépendance au pétrole et au gaz, nous avons énormément de possibilités :

La première est aujourd’hui en face de nous avec le développement des énergies renouvelables et le stockage de l’électricité produite. Cela passe bien entendu par des grosses entreprises, mais ce n’est pas suffisant, car il faut avant tout privilégier l’autonomie de chaque individu. Cela veut dire aussi que les panneaux ou les toitures solaires, avec des systèmes de stockage, doivent être déployés dans toutes les habitations.

Le second point concerne bien entendu la mobilité et cela aussi, nous le voyons tous les jours. La transition du parc automobile à bien lieu aujourd’hui. On peut quand même se demander à ce propos pourquoi Carlos Tavares, le patron de Stellantis – vénéré par la presse – vient de conclure un accord avec la principale entreprise saoudienne, donc pétrolière, pour produire ce que l’on appelle du e-fuel (un mélange de CO2 et d’hydrogène, donc issue d’énergie fossile). Tavares est peut-être un chef d’entreprise compétent – c’est encore à prouver – mais il semble qu’il n’ait aucune vision de nos besoins sur le long terme. Néanmoins, la transition du parc automobile vers l’électrique est aujourd’hui en marche et c’est une bonne chose.

Le troisième point qui nous intéresse ici, est lié à la recherche et au développement…

Sans celle-ci et sans investissements massifs dans des technologies qui nous permettraient de produire de l’énergie différemment, nous n’irons nulle part, car la demande énergétique est exponentielle…

Reculer pour mieux sauter !

La recherche doit nous mener à rendre non seulement les moyens de production énergétiques beaucoup plus performants, mais elle doit aussi nous sortir de notre dépendance à un pays comme la Chine, qui contrôle toute la chaîne de production d’un véhicule électrique. En d’autres termes, nous devons inventer des batteries qui ne contiennent pas ce que l’on appelle des terres rares (cobalt, cuivre, Nickel, etc) sur lesquelles la Chine a déjà mis le grappin.

Enfin, notre indépendance énergétique individuelle ne doit plus passer par les institutions. Chaque individu doit avoir les moyens de produire et d’échanger lui-même de l’énergie. Les communautés doivent pouvoir aussi bénéficier de ressources communes. Un agriculteur est aujourd’hui en mesure de produire du gaz à base d’excréments d’animaux et de chutes de céréales en fermentation. Nous regorgeons de rivières que nous pouvons détourner pour en faire des mini centrales hydro électriques. Nous pourrions même créer des lacs et des cascades artificiellement (ce qui par ailleurs crée de la richesse). 

Parmi les autres moyens de productions énergétiques alternatives, nous avons aussi la force mécanique déployée par l’homme. Une plaine de jeux pour enfants contient des axes rotatifs qui sont susceptibles de produire de l’énergie et nous savons qu’il s’agit d’une ressource inépuisable chez les enfants. Cette même énergie – pour des raisons éthiques – ne pourrait pas être une marchandise commerciale, mais elle pourrait servir à la communauté, soit en produisant de l’électricité pour des écoles (ce qui allégerait un peu les budgets publics) soit pour des administrations diverses (en espérant que ce serait moins d’impôts à payer pour le contribuable, donc qui contribuerait aussi au bonheur de la population).

Ces moyens alternatifs, il nous appartient à chacun de les créer et pour ceux qui ne le peuvent pas, au moins d’y croire. 

Tous ces moyens mis en œuvre ensemble pourraient nous donner la production énergétique dont nous avons besoin, voire même générer un surplus d’énergie qui pourrait bénéficier à ceux qui n’y ont pas encore accès.

Un axe rotatif doit produire de l’énergie, quelle que soit sa source d’alimentation, ça c’est une réalité. 

Combien d’axes rotatifs avez-vous autour de vous ?

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…

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