Vivre dans dix ans ?

Souvenez-vous… nous sommes en 2010 :

La plupart d’entre nous avons encore des téléphones portables archaïques dans notre poche, le Bluetooth n’existe pratiquement pas, nous n’avons pour la plupart d’entre nous pas encore entendu parler de Spotify, ni de Netflix, du moins dans leurs proportions actuelles. Et si c’est le cas, la notion de streaming nous est totalement inconnue. L’Internet des Objets est lui aussi une notion complètement inconnue. Le véhicule électrique on n’y croit toujours pas. Enfin, un monde peuplé de robots, d’Intelligences Artificielles, de drones ou de voitures autonomes relève encore purement et simplement de la science-fiction…

Le XX° siècle et l’ère industrielle, véritablement morts en 2008 !

Au contraire de la crise précédente qui à fait basculer le monde dans une ère nouvelle, la crise de 2020 n’aura probablement pas autant d’impact (en terme de rupture) sur les anciens modèles sociaux et économiques. Mais en revanche elle va avoir comme conséquence importante d’accélérer les bases technologiques qui ont été mises en place après la crise de 2008.

Nous l’avons tous vécu avec le confinement, le travail a encore été possible pour nombre d’entre-nous, avec les possibilités qu’offrent la vidéo conférence. La moitié de l’humanité a découvert une chose dont la plupart ne voulait pas entendre parler, encore quelques semaines auparavant.

Travailler chez soi est désormais possible, mais beaucoup apprécient le fait de ne plus avoir à se déplacer. Ils trouvent aussi le temps de faire plus de choses – qu’elles soient professionnelles ou familiales – de manière plus détendues qu’auparavant.

Voici exactement un des aspects les plus significatifs de ce que sera notre vie dans dix ans.

Cela veut dire que nous allons évoluer dans un système hybride dans lequel la plupart de nos activités vont êtres pilotées à partir de la maison, alors que les liens sociaux professionnels ou scolaires physiques, seront occasionnels.

Un changement de taille lorsque l’on pense au fait que nous avons passé notre vie au siècle passé à bouger. Voir même souvent, à nous lever en catastrophe pour ne pas arriver en retard.

Faire plus avec moins…

Le meilleur argument qui puisse appuyer – ce qui n’est encore aujourd’hui qu’une théorie – est la réalité des coûts financiers liés aux infrastructures physiques. Qu’il s’agisse d’une entreprise ou d’une institution publique, les coûts de maintenance des locaux et du personnel attaché à leur d’entretien auront très vite raison d’une mentalité vieille de plusieurs siècles. Celle-ci voulant que pour qu’un travail soit sérieux, il faut qu’il y aie une présence physique.

La crise de 2020, et surtout ses conséquences économiques à venir, va inévitablement impacter le paysage de l’emploi. On le voit aujourd’hui, une nouvelle vague de fermeture de grandes enseignes est en train de nettoyer ce que la crise de 2008 n’avait pas pu emporter avec elle. Nombre d’enseignes et de commerces de retail qui ont pignon sur rue vont être pulvérisés pour laisser place au commerce en ligne d’un côté et de l’autre, seule l’expérience client sera encore l’arme unique avec laquelle ces derniers pourront se battre.

Plus les choses avancent, plus nous sommes habitués à faire beaucoup plus avec beaucoup moins… C’est en quelque sorte une seconde nature chez nous. Et la technologie nous dirige dans une société dans laquelle les coûts des biens et des services diminuent de plus en plus.

Alors que d’ordinaire, plus on avance dans le temps, plus nous avons besoin d’avantage d’argent, nous allons inversement avoir besoin de moins d’argent. Du moins dans nos besoins autres que nos besoins physiologiques (se nourrir, boire, dormir). Même si pour ces derniers, on pourrait s’attendre à une baise des prix liée à l’utilisation de l’IA, des drones ou des robots – faisant chuter les coûts humains dû au transport par exemple.

On peut douter néanmoins que le prix de l’immobilier change. Au contraire, il semble logique qu’il augmentera comme il l’a toujours fait, sauf que…

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Un modèle AirBnB qui pourrait se généraliser…

Sauf que…

Je vais soulever ici plusieurs points qui me paraissent intéressants en ce qui concerne notre manière de vivre d’ici une dizaine d’années. Le premier est lié au développement de petites maisons. Beaucoup plus petites qu’une maison conventionnelle, ces dernières offrent la possibilité de s’installer à peu près partout, elles sont de plus souvent mobiles et offrent bien entendu des prix très abordables. Sans compter leur côté exotique qui rompt complètement avec les habitations conventionnelles.

Le deuxième point remarquable est celui de l’impression 3D dans le bâtiment…

En quelques jours, l’impression 3D permet de construire une maison solide tout en faisant chuter les coûts de fabrication de manière drastique.

Le troisième point est par contre paradoxal lorsque l’on traite d’une immobilité potentielle généralisée de l’individu sur son habitât. Il s’agit d’une possible généralisation du phénomène AirBnB.

En quoi cela consisterait-il ?

Il faut bien l’admettre, plus notre vie se dématérialise dans l’accès numérique, plus nous sommes incités à vivre un peu partout à partir du moment où nous possédons nos outils numériques ainsi qu’une connexion à Internet. Cela veut dire aussi que nous pouvons être mobile, tout en étant stables dans notre vie.

Quand on loue une maison ou un appartement sur AirBnB pour passer une semaine de vacances, nous emportons nos outils numériques et nos codes d’entrées à tous les produits et services (numériques) que nous utilisons. Et même si nous nous mettons en mode vacance, nous pouvons continuer à travailler comme si de rien n’était…

Devons nous croire de ce fait à une vie plus nomade que celle que nous étions habitués à vivre ?

Peut être…

Le mot de la fin !

Sans être une affirmation complète, nous pouvons admettre que notre mobilité pourrait être remise en question dans les dix prochaines années, même si notre immobilité fait de plus en plus partie de la réalité.

En arriverons-nous à une situation dans laquelle nous pourrions aller de maisons à maisons, d’appartement à appartements et continuer de vivre normalement ?

Si c’est le cas, notre dépendance aux objets précieux va être diminuée de manière conséquente. Il semble clair que plus on bouge, moins les produits de luxe sont prisés. Du moins ceux que l’on ne peut pas emporter avec soi.

Résumons :

Les véhicules autonomes entrainent une éradication complète (ou presque) du Parking dans les zones urbaines. La dématérialisation du travail – qui se retrouve de plus en plus concentré sur le domicile – crée une disponibilité immobilière absolument exceptionnelle. Les coûts chutent, grâce à une gestion plus intelligente des parcs immobiliers, à l’impression de bâtiments en trois dimensions et aux petites maisons alternatives. Le travail, de plus s’immobilise à peu près partout où nous pouvons nous trouver…

Vu ces éléments, il est possible que nous assistions à l’apparition d’une nouvelle catégorie de loueurs :

Nous avions les propriétaires qui habitaient leur bien. Nous avions les locataires qui habitaient le bien d’un autre en échange d’une somme d’argent. Cette nouvelle catégorie certainement hors du commun, nous montrera un nouveau chemin de vie, dans lequel le terme voyage ou vacances prendra peut-être une toute nouvelle dimension.

Dimension peut-être plus en accord avec notre temps…

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