Comment et pourquoi évoquer encore aujourd’hui un risque de guerre totale ? Une réflexion sur le monde…

On pourrait espérer que les dirigeants du monde entier soient désormais plus matures que par le passé et aient aujourd’hui, un peu moins envie de se taper dessus, mais apparemment ce n’est pas le cas… 

L’invasion de l’Ukraine par la Russie nous a fait réaliser que la guerre froide n’était pas du tout terminée comme nous le pensions tous autrefois. Nous avons eu une trêve certes, mais nous vivons toujours sous la menace d’une guerre nucléaire avec ce pays qui, à défaut de ne plus être communisme n’a pas été épargné de sa tradition dictatoriale et d’une Chine qui est plus communiste que jamais. Pire encore, ce communisme dispose de technologies de pointe qui pourraient mener le monde au désastre. 

On l’aura compris, nous devrions unir nos forces pour développer la vie dans un univers où il y a largement de la place et des ressources pour tout le monde, mais voilà, comme dans les romans de science fiction ou de Fantasy, des forces maléfiques en on décidé autrement !

Les experts se plantent… encore !

Mettons l’éventualité d’une guerre de côté pour quelques instants, car nous aurons très largement l’espace ici pour analyser la situation actuelle et revenons sur l’après Covid chinois

On le sait, la politique Zéro Covid chinoise a duré beaucoup plus longtemps dans le pays qu’en Occident. 

La faute à qui ?

Au gouvernement de Pékin, qui n’a pas été capable de développer des vaccins efficaces et s’est obstiné à vouloir contrôler la propagation du virus en soutenant une politique de confinement local, là où le virus apparaissait. En cela, nous avons ici les premiers éléments d’un comportement relatif à une certaine culture. Résultat des courses, les chinois sont restés confinés pendant trois ans. Ce qui a fait changer les choses, c’est un mouvement légèrement rebelle dans la population et cela n’avait plus eu lieu – du moins par rapport à ce que nous savons – depuis les événements dramatiques de la place Tiananmen en 1989. Chose relativement choquante pour un gouvernement très largement autoritaire, les autorités ont lâché très vite la bride et ont abandonné leur politique de Zéro Covid…

Faut-il en conclure que Xi JinPing aurait eu peur de sa propre population ?

Peut-être, parce qu’il faut se rendre compte que les chinois sont probablement la nation la plus connectée du monde. Or, la technologie sert très largement pour le contrôle de cette dernière, mais les autorités savent très bien que cette même technologie est une arme à double tranchants. 

Bref, lorsque les choses sont donc revenues à la normale, les experts imaginaient que le pays vivrait le même scénario que ce que les occidentaux ont vécu et bien entendu… ils se sont plantés !

Des experts, des experts et encore des experts…

Au lendemain des campagnes de vaccinations massives que nous, occidentaux, avons vécu, les couvres feu ont cessé et avec eux les confinements. Une chape de plomb s’est soudain effondrée mettant sérieusement à mal toutes les prédictions des économistes :

On nous avait annoncé une crise de l’immobilier on ne peut plus sévère, la réalité fut toute contraire. On nous avait annoncé une vague de chômage massive et la réalité fut encore une fois toute contraire. On nous avait aussi annoncé une vague de faillites d’entreprises, massive et une fois de plus ce fut le contraire…

Que s’est-il passé ? 

Et bien, tout simplement, les experts se basaient sur des grilles d’analyse concentrées sur une logique datant du XX°siècle. Les prédictions ont donc été complètement faussées du fait que ces critères sont bouleversés entre autres par la transition d’une ère industrielle vers une ère numérique. Nous avons effectivement assisté à un boom immobilier, à une reprise massive qui a entraîné des pénuries dans beaucoup de secteurs et pour couronner le tout les entreprises ont manqué de main d’œuvre. 

La suite, nous la connaissons, l’inflation a commencé à prendre de la vitesse, les taux d’intérêts – forcément – aussi et nous en sommes arrivés à une situation dans laquelle même le directeur de la banque nationale anglaise devait avouer publiquement qu’il n’avait rien vu venir…

Revenons en à la Chine :

Les experts avaient donc évalué un scénario similaire à ce qui s’était passé pour les pays occidentaux, mais ici encore, ça n’a pas été le cas. Les prévisions – comme l’économiste Marc Fiorentino, le souligne – se basent sur une réduction des tensions entre la Chine et les Etats-Unis, des dépenses massives de la part des ménages       Az(bien oui, quand on ne peut pas consommer pendant trois ans, on a envie de partir en vacance et d’aller au resto, sauf que culturellement la réflexion est différente) et enfin un programme soutenu de Pékin pour relancer le pays. 

Le problème est que les tensions entre les deux nations ne se sont pas améliorées, loin de là. Les chinois n’ont pas du tout consommé comme nous l’avons fait et ont préféré utiliser leur argent épargné à payer leur endettement immobilier et surtout  que le gouvernement chinois à la tête très largement ailleurs…

Z pour Z, cherchez les points communs ?

Nous avons ici beaucoup de matière à réflexion car si le gouvernement de Pékin regarde ailleurs, c’est qu’il a de sérieuses raisons de le faire :

Tout d’abord, il y a les impératifs géopolitiques…

On le sait, la Chine est une grosse machine industrielle et cela signifie que ces impératifs représentent à tous les niveaux des problèmes conséquents. Ensuite, il y a bien entendu le problème américain qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Clairement, sur toute la chaîne technologique, les deux nations sont dans une compétition acharnée et font tout pour occuper la première place sur le podium. Il y a de plus, et c’est loin d’être une bonne nouvelle, le fait que la géopolitique rejoint aussi le facteur technologique car l’enjeu – de taille – du troisième mandat de Xi (on va le tutoyer, c’est plus sympa), c’est bien entendu Taïwan et sa puissance (60%) de production de semi-conducteurs. Vu que ces derniers sont indispensables à la production d’appareils électroniques et surtout des voitures, forcément l’île constitue une priorité pour Pékin. D’autant plus que c’est aussi une question d’honneur pour Xi !

La guerre technologique (même si elle est froide) fait donc rage en ce moment et forcément qui dit guerre technologique dit aussi guerre traditionnelle, d’autant plus que la Chine évalue en profondeur les possibilités de réactions des occidentaux dans le conflit russo-ukrainien. Donc, toutes les opportunités de montrer les dents sont bonnes d’un côté comme de l’autre. Et c’est comme cela qu’on en arrive aux simulations militaires chinoises en cas de conflit armé avec les USA…

Ces simulations ont malheureusement eu lieu et portent l’étrange nom de… Z !

Ça ne vous dit rien ?

Et bien, on va se rafraîchir la mémoire, parce que ce Z est aussi celui des militaires (et de leur matériel ) russes envoyés sur le front ukrainien !

Vous croyez à un point commun entre les deux ?

Z, c’est un véritable scénario de l’apocalypse qui verrait s’engager le monde dans une guerre totale, y compris, bien entendu, nucléaire, mais il y a néanmoins des bonnes nouvelles dans tout cela. Et ces bonnes nouvelles c’est que les chercheurs chinois qui pilotent cette simulation arrivent à une conclusion accablante et ce n’est autre que des famines et des pénuries mondiales (franchement, il ne faut pas avoir fait dix ans d’études universitaires pour en arriver à cette conclusion).

Une fois de plus, le problème est double, car il est à la fois politique (communisme versus libéralisme, même si parfois) mais aussi culturel et il n’est pas certain que les chinois perçoivent les choses de la même manière que nous, car de notre côté, on pourrait faire appel au bon sens et se dire que nous n’avons pas du tout intérêt à mettre les pieds dans ce qui pourrait devenir un véritable bourbier, mais de l’autre, la Chine pourrait très bien prendre les devants… juste au cas où !   

Sébastien Colson 

C’était bien ?

Bon…

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