On commence peut-être à comprendre pourquoi Musk voulait tout stopper pendant six mois…

Quand Elon Musk se lance dans quelque chose, ce n’est jamais pour rien…

Récemment, lui et plus de 1000 experts du monde technologique réclament un moratoire pour stopper le bon déroulement de l’expansion des Intelligences Artificielles génératives, et ce pour une durée de six mois. L’objectif étant d’évaluer les possibles mesures à prendre en termes de législation, pour réglementer ces systèmes qui bouleversent le monde depuis la fin de l’année 2022.

Tesla étant une des entreprises les plus avancées dans le développement de l’IA, on aurait pu, néanmoins se poser certaines questions par rapport à la démarche…

Pourquoi, en effet, tant d’engouement pour stopper ces merveilles technologiques qui nous promettent de changer le monde ?​

Et deux jours plus tard…

Visiblement Musk semble avoir son ancien joujou dans le collimateur et (dans sa logique), il a raison…

On le sait, Open AI, a été cofondée par Sam Altman – toujours à la tête de l’entreprise aujourd’hui – et par Elon Musk dans le but  de rendre l’Intelligence Artificielle, plus transparente qu’elle ne l’est dans les obscurs laboratoires des GAFAM. On sait aussi que Musk n’a pas du tout apprécié la tournure que prenait Open AI, avec son bot ChatGPT et surtout l’injection dans celle-ci, à grands coups de milliards de dollars venant de Microsoft.  Déjà en 2018 les tensions entre Altman et Musk se sont fait sentir, car ce dernier – ce n’est pas surprenant venant de lui – voulait prendre la direction de l’entreprise. Mais ce n’est pas suffisant car la levée de bouclier récente par Musk et ses compagnons, a peut-être trouvé une source plus crédible après l’annonce d’Open AI d’avoir levé un peu plus de 23 millions de dollars pour développer un robot bipède nommé Neo

Le kwak, c’est que Tesla développe lui aussi son propre robot humanoïde, lui aussi bipède, à savoir Optimus.

Open AI entrerait donc directement en concurrence avec Tesla, mais tout cela, finalement, dans quel but ?

Vous avez dit bizarre ?

Ce qui est étrange, c’est qu’une petite entreprise dont on entend peu parler, révolutionne soudain le monde avec son chatbot révolutionnaire, et entend clairement marcher sur les plates bandes d’un colosse économique comme Tesla (et nous ne parlons pas ici de production de voiture, mais bien de valorisation en bourse). Plus étonnant encore, le lien entre le chatbot et le robot… 

Musk, en demandant un blocage général sur les avancées de l’IA pendant six mois, voulait certainement gagner du temps, mais pourquoi ? 

D’autant plus que les avantages qu’offrent les IA génératives sont multiples pour un employeur comme lui (réduction du nombre d’emplois, augmentation des performances du personnel, traitement des mégadonnées, etc). 

Une première possibilité qui serait à l’origine de l’initiative de Musk, trouverait ses sources dans l’entreprise qui a été choisie par OpenAI. Il s’agit de 1 X Technologies, une entreprise norvégienne qui commercialise déjà un robot humanoïde monté sur roues (Eve). Cela signifie que cette entreprise a déjà une solide expérience dans la robotique, ce qui n’est pas le cas, bien entendu, de Tesla. Bien que cette dernière a de l’avance (dans le temps) sur son projet. L’autre point qui porte en sa défaveur est forcément lié à l’intelligence Artificielle et ici encore, même si ​l’entreprise d’Elon Musk vient se positionner dans les (sept) favoris en la matière, il semble clair que son rejeton ai tout de même doublé tout le monde, et même un géant technologique comme Google, qui a dû se lancer – un peu de manière maladroite, il faut bien l’avouer – dans l’aventure en quatrième vitesse. 

Une deuxième possibilité se trouverait dans une rivalité virale entre Sam Altman et Elon Musk, eux-même. En gros, nous serions sur la loi du coups pour coups. On sait que ce dernier – si ce n’est pas de la rancune réelle – possède une merveilleuse tendance à attendre le temps qu’il faut, pour mettre ses adversaires au tapis. Parmi tant d’exemples, on pourrait citer des éditions farfelues de lances-flammes ou de shorts, en référence aux “shorts sellers” qui ont, à maintes reprises, menacé Tesla de la faillite. On peut encore citer la réplique adressée au directeur de Roscosmos, lors du premier vol habité d’un vaisseau de SpaceX vers l’ISS :  “Il semblerait que le trampolin fonctionne !”. Il y a aussi cette nébuleuse plateforme à venir nommée X. Une plateforme qui trouverait aussi une réponse au rachat démesuré de Twitter, et qui pourrait aboutir à une Super App, ce qui lui ferait aussi digérer son départ (presque forcé) de Paypal. La proposition de Musk de prendre la direction d’Open AI en 2018 ayant été rejetée, il est très possible que la pilule n’ai pas encore été digérée. 

Bon, et à quoi ça sert tous ces robots…

Toutefois, il semble qu’entre Altman et Musk, le combat de coq a commencé et une confrontation directe sur un terrain sensible semble avoir lui aussi, avoir débuté…

Quels sont les enjeux que représentent ces robots finalement ?

Il faut tout d’abord savoir que pour Elon Musk, Optimus représente l’avenir de Tesla et – on ne peut pas s’en étonner – celui du… monde. Ici nous retrouvons, dans la volonté de développer Optimus, une certaine rancœur envers les démocrates californiens. Ces mêmes démocrates qui l’ont poussé à déménager au Texas. Musk était furieux de voir ses usines fermées pendant le confinement dû au Covid 19. Il l’était tout autant quand les affaires ont repris, mais que ses employés continuaient à privilégier le télétravail. L’idée d’un robot humanoïde a donc commencé à faire son chemin. Un robot qui selon l’entrepreneur serait produit en quantité plus importante encore que ses véhicules. Il admet que certaines entreprises sont plus avancées en robotique que Tesla, mais il avance que les robots issus de celles-ci ne sont pas équipés de – accrochez-vous bien – cerveaux ! 

Et oui, de cerveaux…

Et nous y voilà à nouveau, c’est encore ici que l’intelligence artificielle intervient (y compris les puces développées par une autre de ses entreprises – Neuralink). On ne sait pas encore grand chose d’Optimus, mais ce que l’on sait aujourd’hui, c’est qu’il pourrait devenir un élément compatible avec les véhicules produits par Tesla…

Chauffeur, livreur, chargeur de batterie, ouvrier d’usine, canal d’alimentation énergétique d’une maison (d’une chaîne de production industrielle ou d’une rue), centre de données, analyste de données, serveur, personnel de compagnie, moyen de transport, etc. 

Les possibilités sont multiples, mais il est clair que le projet de Musk est global et ce dernier n’est autre que la colonisation de Mars, avec un petit passage sur la Lune pour s’entraîner un peu. Et il fort probable que les premiers habitants bipèdes qui y poseront les pieds, s’appelleront… Optimus ou même Neo.

A voir celui qui passera en premier lieu !

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