Le constructeur chinois BYD n’attendait qu’une seule opportunité pour envahir le monde avec ses véhicules électriques et c’est ironiquement Elon Musk qui lui a offert un véritable boulevard pour y arriver…
Mieux encore, BYD, en plus de se rapprocher des standards et des codes de communication occidentaux, innove sur des terrains que seul Tesla pouvait encore – jusqu’il y a peu – prétendre dominer. Parmi ceux-ci un Design attractif, doté de technologies avancées, voire avant-gardistes, mais aussi et surtout sur une durée de recharge qui dépasse tout entendement et maintenant sur une longévité de l’autonomie jamais atteinte !
Elon Musk a détruit l’Occident !
L’annonce faite par le constructeur chinois à la fin du mois de mars 2025 a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde automobile…
Cinq minutes, c’est le temps que devrait prendre la recharge d’une voiture BYD dans les mois qui viennent et non content de cette performance, le constructeur annonce qu’il développe une autonomie pour ses véhicules de… 2.000 kilomètres. Et il n’est pas dit que BYD veuille ouvrir son réseau à tout le monde comme Musk le voulait (ce qui deviendrait dans le cas contraire un quasi monopole technologique détenu par la Chine et c’est loin d’être une bonne nouvelle). La situation est donc très différente de celle de Tesla il y a encore quelques années d’ici !
Deux mille kilomètres c’est plus de trois fois les meilleures performances des véhicules électriques d’aujourd’hui.
Cette réalité explose face à Musk :
Les boycotts, la chute drastique des ventes de véhicules, les voitures incendiées, les vidéo démontrant les failles des produits issus de la marque, les manifestations devant les concessionnaires Tesla, etc… Le conseil d’administration ne va pas tarder à demander sa démission. Musk ne s’attendait probablement pas aux résultats négatifs que produirait la vente de son âme au diable Donald Trump et directement à Vladimir Poutine, mais la réalité est telle qu’il va devoir prendre des décisions et non les moindres…
Malheureusement, son association et ses représentations burlesques avec l’actuel président américain n’ont pas contribué à briser l’image d’homme d’affaires fantasque qu’il avait auprès des plus sceptiques. Pire encore, de nombreux fans du personnage n’arrivent plus à se retrouver en lui. Et il faut encore ajouter à cela qu’il a ouvert des portes gigantesques à des chinois qui ont les dents très longues et cela veut dire bien évidemment qu’il les a aussi offertes au régime communiste de Pékin. Un régime qui ne rêve que de conquérir l’un des marchés les plus grands au monde, à savoir celui de l’Union Européenne…
La menace chinoise, une menace bien réelle !
Donald Trump et les bouffons qui dirigent son administration sont persuadés que la plus grande menace vient de Pékin. S’ils ont tort la plupart du temps sur toutes les grandes lignes, néanmoins sur ce point (uniquement et insistons sur ce fait) ils ont ici en partie raison !
En effet, la Chine veut Taïwan pour son savoir-faire et ses ressources en termes de production de semi-conducteurs, mais elle veut aussi dominer le monde et dans ce monde là, il y a aussi l’Union Européenne !
Quoi de mieux que la voiture électrique pour y arriver ?
Des infrastructures énergivores à souhait, qui doivent se développer sur le territoire. L’ouverture de centres de recherches et pourquoi pas la construction de nouvelles usines pour produire sur le territoire et ainsi éviter des frais de douane et au passage faire un peu de chantage en cas de frictions politiques ?
En bref, de belles promesses pour une activité économique qui va probablement profiter aux pays membres. Cependant même si les européens devaient mettre à pied Tesla pour se ruer sur des véhicules chinois à recharge ultra rapides et possédant une autonomie jamais atteinte auparavant, nous pourrions nous aussi vendre notre âme au diable et ce pour trois raisons :
La première est que nous serions obligés de vendre l’industrie automobile européenne à la Chine, faute de compétitivité. La deuxième est d’ordre de production énergétique car le type de chargeur que développe BYD demande énormément d’énergie et qui va donc produire cette énergie et surtout pourquoi ?
Le troisième point et non le moindre – faut-il encore le répéter – concerne la collecte des données produites par les véhicules…
Un monde qui part en vrille ?
Il est assez étonnant d’observer la manière dont les constructeurs automobiles européens se sont adaptés au marché de l’électrique et il est clair que l’industrie européenne reste une valeur certaine. Cependant, pour bien comprendre l’ampleur des défis qui nous attendent, il faut avant tout accepter la situation dans laquelle nous nous sommes mis depuis 30 ans :
Des ports partout dans le monde sont dirigés par des entreprises chinoises (donc par le régime de Pékin). La Chine détient aussi la chaîne d’approvisionnement complète en ce qui concerne la production des batteries, une capacité de production hors norme, le concurrent principal que désormais l’on rejette et qui bat de l’aile et enfin une offre de prix défiant toute autre concurrence…
Vous l’aurez compris, tout est prêt pour inonder la planète avec des BYD !
Nous sommes aujourd’hui, en tant qu’européens en face de deux attaques directes venant d’une part d’une alliance soudaine et contradictoire, entre les Etats-Unis et la Russie, mais aussi venant de Chine. Une fois que le parc automobile aura été converti et surtout son réseau d’approvisionnement énergétique installé, nous n’aurons plus vraiment de marge de manœuvre face au gouvernement autoritaire de Pékin, surtout en cas de friction…
Les centaines de milliards de données que vont produire les milliers de véhicules BYD vont servir à nous contrôler dans nos moindres faits et gestes. On peut néanmoins laisser à Elon Musk le fait qu’il ne voulait pas en faire de même, à savoir manipuler des populations entières et les soumettre, mais il fait désormais partie d’une administration américaine qui ne veut plus qu’une seule chose et cette dernière est tout simplement de considérer ses alliés comme des vassaux – ou des vaches financières – et rien de plus.
Nous sommes donc plus que jamais exposés à un solide défi qui flirte à la fois avec une doctrine médiévale et qui se lie en même temps avec une menace fasciste et communiste…
En gros, nous sommes revenus en arrière, mais toujours est t-il qu’en matière de véhicule électrique nous en sommes réduits, tout comme dans les années 1930 à devoir choisir entre communisme ou faschisme et c’est véritablement un comble au XXI siècle !
C’était bien ?
Bon…
Mais ce n’est pas tout, car une époque formidable c’est aussi un site Web et des centaines de réflexions qui traitent des problématiques de notre monde et c’est aussi…
Un bureau de rédaction, d’illustration et un service de sponsoring !
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