De quoi avons-nous peur ?

Robotisation, numérisation, chômage de masse, des gens toujours plus riches et d’autres toujours plus pauvres, toujours moins de pouvoir d’achat, immigration, etc.

Nombreux sont les arguments que l’on peut évoquer à l’encontre des apports que le XXI°siècle nous donne.

Pourtant ce sentiment que nous ressentons aujourd’hui n’est jamais qu’une manifestation de la peur que nous éprouvons par rapport au fait de devoir changer, sans que nous nous y soyons engagés cependant volontairement.

Bref, nous sommes mis on pied du mur…

J’en ai marre de ma vie, il faut que ça change…

Il vous est peut être arrivé de prendre l’engagement, un jour de changer votre vie parce qu’elle ne correspondait pas à vos attentes ?

Voilà un cas de figure volontaire…

Cas de figure que l’on a peut-être ressenti un jour ou l’autre parce que nous en avions assez que les choses n’aillaient pas comme nous le souhaitions dans notre vie (ou dans celle de notre entourage).

C’est en général dans ces moments que l’on se décide à prendre le taureau par les cornes et de changer ce que nous n’aimons pas. Logement, travail, relations, mode de vie, régime alimentaire, etc.

C’est ce que l’on appelle la remise en question

La remise en question, c’est un moment douloureux, moralement parlant. Un moment extrêmement douloureux même parfois, mais véritablement bénéfique sur le long terme. Néanmoins, ce qui distingue cette remise en question volontaire et celle liée à la fatalité qui vous tombe dessus – quand vous perdez votre emploi par exemple – c’est que tout simplement vous ne l’avez pas choisi.

Et c’est ce qui fait le plus mal…

Quand nous perdons notre emploi, nous ne nous sommes pas préparé à cette situation et nous sommes de ce fait pris au dépourvu.

Donc, nous pouvons dire que si nous ne voulons pas être pris au dépourvu, il faut anticiper cette remise en question et se poser la question :

Et maintenant que vais-je faire ?

Anticiper le futur mais avant tout, anticiper la peur…

Se poser cette question oblige néanmoins à surmonter un ennemi qui pèse très lourd… La peur !

La peur est pourtant notre meilleur allié depuis que nous avons vu le jour. Elle nous guide dans nos pas, dans nos choix ou dans nos décisions. Elle nous incite à protéger les autres et à nous protéger nous même. Elle nous a muni de prudence, de méfiance et de réflexion.

Ce sentiment de malaise que nous éprouvons aujourd’hui lorsque nous regardons les infos à la télévision, n’est ni plus ni moins qu’une manifestation de cette peur.

Allons plus loin…

Faisons le bilan de ce que nous avons vécu depuis 20 ans :

En l’espace de quelques années, nous avons fêté la venue du troisième millénaire et surmonté tous les phantasmes qui allaient avec (le bug de l’an 2000 ou la destruction du monde en 2012, par exemple). Nous avons vécu en direct le massacre de 3000 personnes exterminées par le détournement de deux avions de ligne. Nous avons vécu l’une des plus grave crise économique de l’histoire moderne. Lorsque que nous commencions seulement à nous en relever, une vague d’attentats sans précédents à terrorisé le monde entier, révélant en nous la peur même d’envoyer nos enfants à l’école. Dans le même temps nous avons vu un système dans lequel nous vivions confortablement, être pulvérisé par l’uberisation, les réseaux sociaux en ligne, la généralisation de la dématérialisation du produit et du service, ainsi que le développement massif de l’Intelligence Artificielle.

Nous n’étions même pas sorti de notre convalescence que nous avons vu des pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou le Brésil basculer dans un populisme consternant.

A peine les vingt coup du siècle avaient sonnés à l’horloge, la moitié de la planète était confinée à la maison et nous comptions nos morts par milliers, tous les jours.

Tout cela en l’espace de vingt petites années !

Pire encore, ce qui nous attend dans la décennie, c’est un licenciement massif généralisé qui sera causé par l’Intelligence Artificielle, les véhicules autonomes, es robots et les drones.

Il est clair que dans des conditions pareilles, nous avons tendance à penser que nous sommes tous foutus et à partir de là, les pires scénarios passent dans notre esprit…

Mais de quoi en fait ?

Décomposons les choses…

Nous avons tout d’abord peur de perdre nos points de repères.

Cela veut dire qu’une fois que les piliers qui stabilisent notre vie s’évaporent, tout s’écroule.

Savoir quels sont ces piliers, n’est pas vraiment compliqué. Ils ont toujours un rapport avec notre entourage, nos biens personnels, notre vie professionnelle, la société (dans son sens large) dans laquelle nous vivons ainsi que notre modèle de vie (occidental, etc).

Nous avons d’abord peur pour nous mêmes et pour notre famille proche, car nous sommes l’un des maillons fort d’une structure qui garantit au couple (ce qu’il croît être) sa stabilité :

Qu’arriverait-il à ma famille si je perdais mon emploi ? Pourrions nous garder notre maison ? Comment assurer à nos enfants une vie décente ? Comment satisfaire les besoins de tout le monde ? Pourrions-nous encore partir en vacances ? Pourrions-nous encore faire autant de dîners à la maison avec nos amis ? Est-ce que les autres ne nous fuiraient pas parce que nous sommes devenus pauvres ? Et puis… que deviendraient nos projets pour le futur, lorsque nous aurons pris notre retraite ? Est-ce que notre couple pourrait survivre à tout cela ?

Comme vous pouvez le constater, il s’agit tout d’abord d’une crainte pour les choses qui nous touchent directement. Ensuite, viennent les craintes qui concernent les autres…

Cela touche tout d’abord les gens que nous aimons, les parents et les amis :

Comment vont-ils pouvoir s’en sortir financièrement ? Dans quelles mesures pourrais-je les aider ?

Après naît un sentiment de compassion pour tous ceux qui se retrouvent dans une situation similaire. Et lorsqu’il ne s’agit plus de quelques personnes isolées, mais désormais d’une partie importante de la population, c’est la société dans laquelle on vit, ses mécanismes, ses fondements qui sont mis en péril. Nous avons alors l’impression que c’est tout un système qui s’écroule, même si nous avons du mal à définir précisément ce qu’est ce système.

Il suffit alors de regarder ce qui ne va pas dans le monde…

Tout d’abord, nous avons la destruction de notre planète, les déforestations et destructions des écosystèmes, quand ce n’est pas non plus la destruction de ceux-ci par des incendies ravageurs. Pollution, agriculture intensive, production effrénée, nous sommes en train de détruire notre planète, jusqu’à mettre en péril toutes les espèces vivantes qui y habitent.

Ensuite il y a les famines, les réfugiés, les guerres, les manifestations, etc.

C’est finalement tout un monde qui est en train de s’écrouler !

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Et maintenant ?

Des amalgames…

Voici ce que crée réellement dans notre esprit, tous ces évènements nouveaux que nous impose ce nouveau monde.

Avant toute chose, il importe d’isoler tous ces éléments et de les traiter les uns après les autres. Mais avant tout, il s’agit de se prémunir de manière maximale pour éviter le pire professionnellement, car c’est de là que toutes les craintes partent finalement.

Qui pourrait s’en étonner ?

Toute notre vie est basée sur l’argent que nous gagnons en travaillant. Comment ne pourrait-on pas être terrorisé à l’idée de perdre notre travail et par conséquent tout ce que nous avons ?

Commençons donc par là !

Réorientons tout d’abord nos priorités…

Ne nous oubliez pas…

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