La Chronique du 04 mars…

“Je crains que nous ne comprenions pas la menace concurrentielle de la Chine par rapport à ce que nous essayons de faire”…

Ces propos récents sont ceux de Eric Schmidt, l’ancien PDG de Google… 

Schmidt ne croit pas si bien dire, lorsqu’il mentionne notre inaptitude – pour certains – à ne pas comprendre la menace concurrentielle chinoise, voire même pour beaucoup, le refus complet d’accepter cette  menace potentielle. 

Les autorités et les entreprises américaines ont depuis bien longtemps engagé un combat idéologique historique contre la Chine. Ce dernier, nous le savons à commencé à la fin des années 40 et s’est transformé progressivement dans les années qui ont suivi, pour devenir une véritable lutte ouverte à qui deviendra la première puissance mondiale.  

Si d’un  point de vue économique, ces deux dernières passent simultanément, l’une et l’autre à la tête du peloton, comme s’il s’agissait d’une course cycliste – en matière d’intelligence artificielle, d’informatique quantique, de semi-conducteurs ou encore de biotechnologies – les États-Unis semblent perdre d’années en années l’avance qu’ils avaient il y a encore 10 ans d’ici. L’étau se resserre progressivement et la Chine semble très clairement prendre une avance sur son concurrent de l’Ouest.

Républicains et démocrates, mêmes problématiques…

Sans être aussi virulente dans ses propos et dans ses actes, l’administration Biden semble marcher néanmoins dans la ligne de celle de son prédécesseur républicain. Mais ce qui différencie cependant l’une et l’autre c’est l’ouverture (et l’appel du pied) par rapport à ses partenaires occidentaux. Vous n’êtes pas sans savoir que le but très clair de l’administration Trump était de nous diviser au sein du bloc occidental ? 

En ce qui concerne l’administration Biden, les choses sont très clairement différentes car cette dernière compte notamment sur l’UE, pour contrer la Chine dans une progression – principalement technologique – qui sera véritablement difficile à enrayer à très court terme.

Tout cela, c’est très bien – et c’est probablement la seule et unique manière de voir les choses de manière rationnelle – mais comment pourrions-nous en Europe, nous battre contre une Chine hyperpuissance technologiquement , alors que nous ne sommes mêmes pas capables d’accepter l’existence d’Uber et d’Uber Eat ?

Comment pourrions nous nous aligner sur un pays qui développe son réseau 5G depuis plusieurs mois (alors que dans nos régions écologistes et syndicalistes font tout pour bloquer son développement) et que nous en sommes nulle part dans le domaine ?

Comment pourrions-nous, si nous ne sommes même pas capables d’accepter des services comme Uber ou Uber Eat, tels qu’ils sont – sans vouloir les étrangler pour être ce que nous voudrions qu’ils soient – entrer en compétition avec un pays qui déploie déjà depuis plusieurs mois des réseaux de véhicules autonomes ? 

Comment pourrions-nous être un partenaire efficace pour le seul allié naturel véritable que nous avons dans le monde, et surtout dans un contexte dans lequel nous refusons ouvertement tout ce que peut nous apporter la technologie ?

Enfin, comment pourrions-nous survivre à une invasion technologique chinoise si nous ne cessons pas de considérer les Américains comme des ennemis ? 

Voici les questions que je vous pose aujourd’hui et quoi qu’il arrive, il est désormais nécessaire de réfléchir à ce que nous voulons comme monde pour nos enfants ou nos petits enfants. Et nous savons tous ce que nous voulons pour eux…

Un monde avant tout libre !

J’ai une dernière question à vous poser à ce propos…

Croyez-vous que cela soit possible avec le gouvernement communiste chinois ?  

Si vous répondez par l’affirmative, je vous suggère vivement de revoir l’histoire contemporaine de la Chine…

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